Imaginez que vous travaillez en tant que conseiller en agriculture durable pour une entreprise de technologie agricole spécialisée en agriculture durable. Vous êtes notamment chargé d’introduire la technologie de l’agriculture de précision dans une collectivité agricole qui fait face à des problèmes de productivité et de durabilité environnementale.
Vous avez fait des études en agriculture axées sur la durabilité, et vous dirigez une équipe qui travaille de près avec cette collectivité. L’objectif est de mettre en œuvre des technologies de plantation, de surveillance et de récolte avancées. Aussi, votre équipe a l’intention d’utiliser des drones pour assurer la surveillance aérienne de la santé des cultures, ainsi que la technologie du GPS pour la plantation de précision, dans le but de rendre l’agriculture plus efficace et écologique.
D’abord accueillie avec scepticisme, votre équipe organise des ateliers et des démonstrations pratiques qui illustrent comment ces technologies peuvent mener à une meilleure gestion des ressources, à une réduction de l’impact environnemental et à un rendement accru des cultures. Votre travail souligne l’importance d’une prise de décisions fondées sur des données, et à ce titre, vous montrez aux agriculteurs comment se servir de données en temps réel pour rehausser leur gestion des cultures.
À mesure que la saison avance, la collectivité commence à constater les avantages. L’adoption de l’agriculture de précision améliore le rendement des cultures tout en réduisant la consommation d’eau et l’utilisation de produits chimiques. Les agriculteurs, qui ont pris conscience de la valeur de ces nouvelles technologies, apprécient l’équilibre entre productivité accrue et conservation de l’environnement.
Ce projet transforme les pratiques agricoles locales et établit un précédent que d’autres collectivités pourront suivre. Vous comblez l’écart entre les principes de l’agriculture durable et leur application pratique, et vous démontrez les avantages concrets de l’intégration de la technologie aux méthodes agricoles traditionnelles.
Les fonctions peuvent varier d’un emploi à l’autre, mais la liste qui suit donne un exemple des fonctions qu’un technicien en agriculture est susceptible de remplir :
Les techniciens en agriculture travaillent dans des bureaux, sur le terrain et en laboratoire, où ils exécutent diverses tâches.
Au bureau :
Sur le terrain :
En laboratoire :
Les techniciens en agriculture sont employés dans divers secteurs, notamment par des organismes gouvernementaux, des entreprises privées et des établissements d’enseignement :
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Si vous envisagez une carrière en tant que technicien en agriculture, vous devez vous intéresser de près à ce qui suit :
Si vous étudiez au niveau postsecondaire et que vous envisagez une carrière en tant que technicien en agriculture, les programmes les plus pertinents sont les suivants :
Vous devez posséder un diplôme technique, les plus pertinents étant les suivants :
Les agréments et certifications confirment les compétences et les connaissances spécialisées des techniciens en agriculture et les mettent en adéquation avec les normes de l’industrie. Ces titres peuvent améliorer vos possibilités d’emploi en démontrant votre engagement envers l’excellence et en garantissant votre contribution à des pratiques agricoles sûres et durables.
Notre titre de professionnel·le de l’environnement (EP) peut également vous aider à progresser dans la carrière en environnement que vous avez choisie.
Compétences techniques
Compétences personnelles et professionnelles
Les employeurs du secteur de l’environnement recherchent des professionnels capables d’allier connaissances techniques et compétences générales. Regardez gratuitement notre webinaire Les compétences essentielles, non optionnelles ou suivez nos formations sur les compétences essentielles.
Classification professionnelle
Les techniciens en agriculture sont classés dans les groupes de professions suivants :
Code CNP : 22110 – Technologues et techniciens/techniciennes en biologie
Qu’est-ce qu’un code CNP?
La Classification nationale des professions (CNP) établit un vocabulaire normalisé pour décrire le travail exécuté par la population canadienne sur le marché du travail. Elle permet aux statisticiens, aux analystes du marché du travail, aux conseillers d’orientation professionnelle, aux employeurs et aux chercheurs d’emploi de disposer d’une manière cohérente de recueillir des données ainsi que de décrire et comprendre la nature du travail effectué dans différentes professions.
Les techniciens en agriculture peuvent également porter les titres de poste suivants :
Le salaire annuel moyen d’un technicien en agriculture est d’environ 56 160 $ au Canada. Le salaire annuel dans cette profession peut aller de 35 900 $ à 80 000 $ selon le type d’emploi précis et les années d’expérience (Source : Guichet emplois du Canada).
Les techniciens en agriculture jouent un rôle essentiel dans le recoupement de l’agriculture et de la durabilité de l’environnement. Ils mettent en œuvre des technologies et des pratiques agricoles innovatrices dans le but d’encourager une production agricole durable. Ils se concentrent sur l’utilisation efficace des terres, la conservation de l’eau et la réduction des produits chimiques tels que les pesticides et les engrais. Ces actions réduisent l’empreinte carbone de l’agriculture et préservent la biodiversité.
Leur contribution à l’élaboration de stratégies agricoles visant à préserver la santé du sol et à réduire l’érosion, assurant ainsi une productivité à long terme, témoigne de leur engagement envers la durabilité. Du point de vue économique, les techniciens en agriculture aident à accroître l’efficacité et le rendement des entreprises agricoles, appuient la sécurité alimentaire et réduisent les coûts grâce à une gestion des ressources plus efficaces. Sur le plan social, leur travail favorise des systèmes alimentaires plus sains et soutient les collectivités rurales en leur fournissant les connaissances et les outils nécessaires à l’agriculture durable.
L’influence de ces professionnels sur l’environnement dépasse le cadre de la conservation des ressources naturelles. Ils sensibilisent en effet les agriculteurs et le public à l’importance des pratiques agricoles durables et ils jouent un rôle essentiel dans l’adoption de pratiques agricoles plus durables et plus écologiques. Les techniciens en agriculture appliquent la recherche scientifique à l’agriculture concrète et montrent les avantages considérables que comportent des méthodes scientifiques éclairées pour la santé et l’avenir de notre planète.
« L'ingénierie m'intéressait en raison de la diversité des projets et des impacts immédiatement observables découlant du travail effectué », affirme Esther Bérubé. Esther s'était très tôt habituée à la diversité. En raison de l'emploi de son père – il était un ingénieur civil -, sa famille a vécu de nombreuses années à l'étranger, notamment au Ghana, au Venezuela, au Niger et au Costa Rica. Les conditions de vie qu'Esther y a vues ont grandement influencé son choix de carrière. « J'ai vu de nombreuses personnes vivant dans des régions où les conditions de vie se détérioraient à un rythme affolant. C'est ce qui m'a amenée à choisir une carrière qui me permettrait d'assainir et de stabiliser leurs conditions de vie. »
Esther, qui travaille pour la firme d'ingénieurs Golder de Montréal à titre d'ingénieure stagiaire, est titulaire d'un baccalauréat en génie agricole et d'une maîtrise en génie chimique. Elle consacre la majeure partie de son temps à travailler aux différents projets qui aboutissent sur son bureau. Elle passe par ailleurs deux ou trois jours par mois sur le terrain où elle supervise le creusage de trous de forage et recueille des échantillons d'eau ou de sol pour en vérifier la qualité. « J'aime beaucoup me retrouver à l'extérieur où je peux salir mes gants de travail et mon équipement de sécurité. »
Au bureau, Esther assume une panoplie de responsabilités dont celles de superviser les différents projets, d'effectuer des calculs et d'interagir avec les clients. « Ils (les ingénieurs chez Golder) sont vraiment bons en ce sens. Ils sont engagés dans tellement de projets que je peux toucher à différentes étapes du processus d'évaluation des sites et de leur décontamination. » Cette diversité de projets expose Esther à différents styles professionnels. « Chaque directeur de projet et chaque ingénieur préconisent des approches différentes », fait-elle remarquer. C'est cette diversité des tâches qui permet à cette ingénieure stagiaire d'en apprendre beaucoup.
Le travail d'Esther comporte néanmoins quelques inconvénients, le plus grand étant d'assimiler une quantité astronomique d'informations en très peu de temps. Loin de se laisser intimider, elle se surprend elle-même : « Il m'arrive à l'occasion de me dire, après avoir parlé à un entrepreneur : « Oh là! Tu commences vraiment à t'y connaître dans le domaine. « Et dire que je ne connaissais rien de tout ça il y a quelques mois à peine! »
Esther a aussi constaté que, dans la réalité, la résolution de dilemmes et de problèmes ne se fait pas aussi facilement que lorsqu'elle était sur les bancs d'école. « Lorsque j'étudiais l'ingénierie, il y avait une réponse à chaque question et il revenait à chaque étudiant de la trouver. Je savais aussi que je disposais de toutes les ressources pour résoudre le problème. » Ce n'est que lorsqu'elle a entrepris son travail chez Golder qu'elle a pris conscience d'une autre réalité : les solutions existent mais, en raison de contraintes de temps, d'argent et environnementales, elles sont plus difficiles à trouver.
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