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Tendances du marché de l’emploi en environnement
Analyse des offres d’emploi : des données en temps réel
À ECO Canada, nous cherchons sans cesse de nouvelles façons de mieux comprendre le marché de l’emploi en environnement et de rehausser la valeur de nos rapports. Nos analyses des offres d’emploi (AOE) présentent un aperçu des niveaux d’activité et des tendances en ce qui concerne l’embauche de professionnels de l’environnement au Canada. ECO Canada a mis au point une plateforme interactive afin de montrer les types et le nombre d’avis d’emplois vacants en environnement qui sont affichés, extraits et signalés en ligne quotidiennement. Nous mettons à jour nos données d’offres d’emploi tous les quatre mois afin de fournir des renseignements annuels et trimestriels par région, profession et spécialisation environnementale.
Tendances du marché de l’emploi en environnement (juillet à septembre 2021)
Date de publication : février 2022
Notre AOE dépend de fournisseurs externes, qui nous fournissent des données relatives aux offres d’emploi, et est mis à jour chaque trimestre à mesure que de nouvelles sources de données sont intégrées. Au fil de ces mises à jour, nous améliorons notre méthodologie et rationalisons la production de nos rapports de sorte à décrire avec exactitude les tendances du marché du travail.
Le marché de l’emploi retrouve progressivement sa stabilité
Les offres d’emploi en environnement, ou « éco-offres d’emploi », se sont stabilisées par rapport à la période d’avril à juin 2021 (T2), qui comportait le plus grand nombre d’offres d’emploi dans le secteur depuis le début de 2018. Entre juillet et septembre 2021 (T3), sur près de 871 000 postes annoncés au total au Canada, près de 52 300 ciblaient des travailleurs de l’environnement. En comparaison avec le nombre d’offres d’emploi publiées pendant le T2 2021, le nombre total d’offres affichées lors du troisième trimestre de l’année dernière a diminué d’un peu plus de 9 %, tandis que le nombre d’offres en environnement a chuté de 22 %.
Malgré cette baisse, la fréquence des offres continue à dépasser celle observée dans le marché de l’emploi en environnement depuis le début de la pandémie. De surcroît, l’écoproportion (la proportion des éco-offres d’emploi par rapport au nombre total d’offres d’emploi) au Canada a augmenté, passant de 3,7 % pendant le T3 2020 à 6,3 % pour le T3 2021 (+2,6 points de pourcentage).
Les employeurs ont publié moins d’éco-offres d’emploi pendant le T3 2021, et ce, indépendamment de la province ou du territoire, sauf dans le Nunavut, où les embauches liées à l’environnement ont augmenté de 13 % comparativement à la période d’avril à juin 2021. L’Île-du-Prince-Édouard a subi le fléchissement le plus marqué, une baisse de 36 %, suivie par le Nouveau-Brunswick (↓ 35 %) et le Manitoba (↓ 33 %).
L’écoproportion enregistrée en Colombie-Britannique, en Alberta et dans les territoires a dépassé la moyenne nationale. Les Territoires du Nord-Ouest ont affiché l’écoproportion la plus élevée, à savoir 16,7 %, tandis que le Manitoba possédait la plus faible, à 3,9 %. Le Nunavut a été la seule région à bénéficier d’une écoproportion plus forte, passant de 10,7 % au T2 à 12,4 % au T3 (+1,7 point de pourcentage).
D’un bout à l’autre du pays, les professions d’ingénieurs civils, d’inspecteurs de la santé publique, de l’environnement et de l’hygiène et de la sécurité au travail, de même que celles de professionnels des services-conseils en gestion aux entreprises, ont fait l’objet du plus grand nombre d’éco-offres d’emploi entre juillet et septembre 2021, soit environ 3 350, 2 100 et 1 580 offres, respectivement. Les professions associées à l’écoproportion la plus importante, pour leur part, étaient les suivantes : professionnels des sciences forestières (92,5 %), opérateurs d’installations du traitement de l’eau et des déchets (88,6 %), et météorologues et climatologues (84,9 %).
Comme lors des trimestres précédents, les services professionnels, scientifiques et techniques sont demeurés en tête des autres industries grâce à la publication de 14 620 éco-offres d’emploi, ce qui compte pour 28 % de toutes les annonces relatives à l’environnement. En deuxième et troisième places se trouvent l’industrie de la fabrication (4 620 éco-offres d’emploi) et celle des soins de santé et de l’assistance sociale (4 210), qui représentent 9 % et 8 % de toutes les offres en environnement, respectivement.
Sur le plan des spécialisations, le plus grand nombre d’éco-offres d’emploi revenait aux domaines de la durabilité, de la gestion des ressources naturelles et de l’hygiène et de la sécurité du milieu. L’hygiène et la sécurité du milieu a conservé sa troisième place par rapport à l’énergie, dépassant cette dernière à la mi-2021 en affichant 20 295 postes destinés aux travailleurs de l’environnement.
Des tendances positives à long terme
La tendance à la baisse observée au troisième trimestre de l’an dernier devrait être temporaire et s’améliorer à mesure que le marché du travail se stabilisera après l’augmentation du nombre d’offres publiées dans l’ensemble du secteur de l’environnement pendant le premier semestre de 2021. Les restrictions sanitaires provinciales se poursuivent partout au Canada, mais la crise qui a frappé la main-d’œuvre environnementale au début de 2020 a été contrebalancée par une période de recrutement considérable tout au long de l’année 2021.
Bien que les éco-offres d’emploi de ce trimestre soient en baisse de 22 % par rapport au précédent, elles sont en hausse de 43 % par rapport au T3 2020 et de 27 % par rapport au T3 2019. De plus, toutes les provinces, à l’exception du Nouveau-Brunswick, ont enregistré des chiffres plus élevés en 2021 à la suite d’une baisse significative des éco-offres d’emploi provoquée par la pandémie. Par conséquent, il semble que le secteur de l’environnement ait commencé à rebondir en suivant une trajectoire ascendante à long terme, malgré les impacts négatifs de la COVID-19.
*Le rapport interactif sur les tendances peut prendre un certain temps à se charger
Même si les quatre plus grandes provinces du Canada (l’Ontario, la Colombie-Britannique, le Québec et l’Alberta) ont publié moins d’éco-offres d’emploi au T3 2021 qu’au T2 2021, la tendance d’une année à l’autre dans chacune de ces provinces était positive.
Par rapport au troisième trimestre de 2020, le nombre d’éco-offres d’emploi a augmenté de 5 690 (Ontario), 4 540 (Colombie-Britannique), 1 330 (Québec) et 1 980 (Alberta). Cette fluctuation dans le nombre d’annonces est attribuable à la très forte hausse enregistrée dans le secteur de l’environnement au dernier trimestre, un signe du rebond qui succédait à la période d’incertitude observée sur le marché du travail au début de la pandémie.
À l’instar des tendances régionales, le nombre d’éco-offres d’emploi par profession a subi une baisse notable par rapport à la période d’avril à juin 2021, mais fait état d’une tendance positive par comparaison avec la même période en 2020. Entre le T3 2020 et le T3 2021, ce nombre a augmenté dans les sciences naturelles et appliquées et les domaines apparentés (5 580), la gestion (3 320) et les affaires, la finance et l’administration (2 460). Ce sont les sciences naturelles et appliquées et les domaines apparentés qui ont connu la plus forte fluctuation sur le plan des éco-offres d’emploi, cette catégorie ayant enregistré une baisse de 27 % depuis le T2 2021 et une augmentation de 44 % depuis le T3 2020.
Alors que le nombre d’éco-offres d’emploi est demeuré relativement stable dans la plupart des industries entre le T2 2021 et le T3 2021, en plus d’avoir progressé amplement depuis le T3 2020, on dénombre 15 320 annonces d’emploi en environnement de moins (-51 %) pour les services professionnels, scientifiques et techniques par rapport à la période de juillet à septembre 2021. Cependant, toutes les autres industries ont constaté une variation nette positive d’un peu moins de 430 éco-offres d’emploi par rapport au trimestre précédent.
Dans toutes les spécialisations, les offres d’emploi en environnement ont diminué entre le T2 2021 et le T3 2021. Toutefois, le nombre d’offres publiées lors du T3 2021 était sensiblement égal – voire légèrement inférieur – à celui du T1 2021, le premier trimestre marquant le début d’un redressement sur le marché de l’emploi. Le domaine de la durabilité, qui comptait 24 870 éco-offres d’emploi au cours du T3 2021, a conservé son titre de spécialisation la plus répandue.
À quoi les Canadiens peuvent-ils s’attendre?
Les prévisions pour l’année à venir indiquent que le PIB canadien atteindra les niveaux d’avant la pandémie pour la première fois depuis le ralentissement économique amorcé en mars 2020. Selon les perspectives de la Banque de développement du Canada pour 2022 une autre année de reprise économique graduelle est à prévoir dans l’ensemble du pays, et celle-ci se caractérisera par des pénuries de main-d’œuvre qui devraient perdurer dans les secteurs dépendant fortement du capital humain. Cette situation pourrait être préoccupante pour les organisations spécialisées dans les biens et services environnementaux, à supposer que l’offre de main-d’œuvre reste faible au fil du temps.
Le gouvernement fédéral a réitéré son engagement à réduire les émissions de méthane d’ici 2030 et prévoit de mettre en œuvre de nouvelles mesures pour s’assurer d’atteindre ses cibles. L’une de ces mesures consiste à renforcer le Fonds de réduction des émissions afin d’améliorer les projets existants et d’accroître le soutien disponible pour permettre au pays d’atteindre son objectif.
Les institutions financières ont exprimé d’autres préoccupations pour 2022 concernant les objectifs climatiques du Canada et la question de savoir si les entreprises seraient capables de respecter les cibles fixées par le gouvernement. Dans ses perspectives économiques de 2022 la Banque Royale du Canada (RBC) a souligné les défis continus auxquels les entreprises sont confrontées du fait de l’augmentation des niveaux d’endettement, des difficultés sur le plan de la chaîne d’approvisionnement, des pénuries de main-d’œuvre et de la volonté des clients de payer davantage pour des solutions de rechange plus écologiques. Ces facteurs ont été cités comme des freins potentiels à l’investissement vert, à l’heure actuelle comme dans un avenir prévisible.
Commentaires et rétroaction
ECO Canada mène continuellement des recherches et publie régulièrement des rapports afin de fournir en temps opportun de l’information et des perspectives pertinentes et crédibles sur la main-d’œuvre en environnement au Canada. Si possible, veuillez prendre cinq minutes pour remplir un sondage qui contribuera à orienter les futurs rapports d’analyse des offres d’emploi.
Nous sommes ouverts à tout commentaire et à toute discussion concernant l’ensemble de nos rapports d’IMT. Pour communiquer avec nous, veuillez écrire à research@eco.ca.

Méthodologie
Étant donné qu’au moins 75 % des postes vacants au Canada sont annoncés sur Internet, les données sur les offres d’emploi en ligne sont devenues un indicateur utile des besoins et des tendances d’embauche. Les employeurs du Canada affichent quotidiennement des millions d’emplois en ligne, permettant ainsi aux chercheurs d’étudier l’état du marché de l’emploi en temps réel.
ECO Canada relève et analyse les tendances au sein de l’économie verte afin de fournir des données et des perspectives à jour, pertinentes et crédibles au sujet de la main-d’œuvre en environnement au Canada. L’une des approches adoptées pour orienter la prise de décision des organisations et des personnes consiste à analyser le nombre d’offres d’emploi en environnement publiées en ligne. Notre analyse des offres d’emploi (AOE) présente un aperçu de l’activité de recrutement en ligne et des tendances concernant les travailleurs de l’environnement canadiens. Les données et les perspectives qui en découlent comprennent le nombre d’offres d’emploi en environnement publiées en ligne par région, profession et spécialisation environnementale, par rapport au nombre total d’offres d’emploi publiées en ligne d’un bout à l’autre du pays au fil du temps.
La main-d’œuvre en environnement du Canada travaille dans de nombreuses industries et exerce des professions variées. De ce fait, il est impossible de recueillir directement des données sur les travailleurs de l’environnement au moyen des classifications de données d’emploi habituelles, comme la Classification nationale des professions (CNP). C’est pour relever ce défi unique qu’ECO Canada a mis au point une approche visant à analyser les postes à pourvoir dans le secteur de l’environnement au pays.
Découvrir notre méthodologie
Publications en matière d’information sur le marché du travail
Les rapports d’analyse d’offres d’emploi fournissent des renseignements sur les débouchés en environnement au Canada, les types d’emplois affichés, ainsi que les professions et les compétences les plus recherchées. Forts de ces informations, nos intervenants peuvent cerner les tendances, les écarts et les occasions qui caractérisent les travailleurs de l’environnement, afin de soutenir l’essor et le maintien d’une main-d’œuvre qualifiée et productive.
- Les emplois en environnement et leur influence sur l’industrie (2020)
- Tendances du marché de l’emploi en environnement (2018)
- Emplois en environnement dans certaines industries (2018)
- Tendances du marché de l’emploi en environnement à la mi-2018
- Tendances sur le marché de l’emploi en environnement (2014-2017)
Bien qu’informatif en soi, le présent rapport d’AOE se penche uniquement sur une partie de l’approche utilisée par ECO Canada pour analyser le marché de l’emploi lié aux travailleurs de l’environnement. Nous publions également des perspectives sur l’offre et la demande de main-d’œuvre afin d’estimer la taille de l’effectif canadien en environnement par région et par profession. Pour cela, nous nous fondons en partie sur l’écoproportion calculée à partir de nos AOE.
- Perspectives de la demande de main-d’œuvre en environnement (2020)
- Perspectives de l’offre de main-d’œuvre en environnement (2020)
- Profil de l’emploi en environnement au Canada (2017)
Tous nos rapports peuvent être consultés à eco.ca/recherche-enviro.
Ressources professionnelles
ECO Canada relève et analyse les compétences et les tendances du marché du travail qui caractérisent la main-d’œuvre en environnement afin de fournir des données et des perspectives à jour et pertinentes susceptibles de servir à des fins politiques, commerciales et éducatives. Nos rapports viennent appuyer nos intervenants dans quatre domaines clés : (1) employeurs – planification et attraction de candidats qualifiés, (2) particuliers – préparation à une carrière en environnement et avancement professionnel, (3) pouvoirs publics – création de programmes et mise à jour des politiques, (4) spécialistes de l’enseignement et de la formation – adaptation de leurs services afin de préparer la main-d’œuvre en demande actuelle et à venir.
On projette que l’emploi en environnement au Canada progressera de 8,1 % entre 2019 et 2029, ce qui se traduira par la création de 50 100 emplois. Outre ces nouveaux débouchés, on estime que 183 400 employés partiront progressivement à la retraite au cours des dix prochaines années. En effet, près de 30 % de la main-d’œuvre en environnement actuelle quittera son emploi, particulièrement en ce qui concerne les postes de niveau intermédiaire à supérieur, ce qui ouvrira des possibilités d’avancement professionnel aux travailleurs actuels et futurs.
Notre organisation répond aux besoin du marché du travail par plusieurs moyens : outils pour les ressources humaines destinés aux employeurs, accréditation des programmes d’enseignement postsecondaires en environnement, programmes d’emploi pour les étudiants et les diplômés, et agrément et formation des professionnels de l’environnement.
Découvrez tout l’éventail de ressources essentielles élaborées par ECO Canada pour favoriser la stabilité de la main-d’œuvre en environnement au Canada.
Foire aux questions
1) Que nous indiquent les données d’offres d’emplois en ligne concernant le marché du travail?
Les offres d’emploi en ligne permettent de réaliser en temps opportun des estimations détaillées du nombre et de la répartition des postes vacants. Au Canada, les employeurs affichent des millions de postes en ligne, et l’Enquête sur les postes vacants et les salaires de Statistique Canada laisse entendre qu’au moins 75 % de tous les emplois vacants sont affichés en ligne chaque trimestre. ECO Canada publie donc des rapports d’analyse des offres d’emploi (AOE) afin de décrire l’état du marché du travail en environnement au Canada au cours d’une période donnée et au fil du temps.
2) Dans quelle mesure les offres d’emploi en ligne sont-elles représentatives du marché du travail en environnement au Canada?
Les offres d’emploi en ligne donnent un aperçu unique des possibilités d’emploi sur le marché, ainsi que des habiletés dont les employeurs ont besoin. Toutefois, une certaine prudence est de mise au moment d’interpréter les données d’offres d’emploi en ligne, du fait que ces offres favorisent souvent les emplois de professionnels et le secteur des services et peuvent sous-représenter les métiers et autres professions manuelles.
3) Que m’apprendront les rapports d’AOE d’ECO Canada?
Les rapports d’AOE sont une ressource pour les personnes qui souhaitent connaître les débouchés en environnement au Canada, les types d’emplois affichés, ainsi que les professions et les habiletés les plus recherchées. Forts de ces informations, nos intervenants peuvent cerner les tendances, les écarts et les occasions liés aux travailleurs de l’environnement, afin de soutenir l’essor et le maintien d’une main-d’œuvre qualifiée et productive. ECO Canada a pour objectif d’aider les pouvoirs publics, le milieu universitaire ainsi que les employeurs et les travailleurs du secteur de l’environnement à mesurer et à analyser les tendances du marché de l’emploi en environnement, et à évaluer les besoins actuels et futurs de la main-d’œuvre.
4) 4) À quelle fréquence les rapports d’AOE sont-ils publiés?
ECO Canada met à jour ses données d’offres d’emploi tous les quatre mois (en février, avril, juillet et octobre), soit sur une base trimestrielle, en analysant la période précédente. L’information présentée dans les rapports met en évidence la répartition des postes vacants d’un bout à l’autre du Canada et souligne les tendances nationales et régionales pour les industries, les professions et les spécialisations qui composent la main-d’œuvre environnementale.
5) D’où proviennent les données d’offres d’emploi?
Nous utilisons un ensemble de données recueillies par Gartner TalentNeuron, qui comprend des offres d’emploi provenant notamment de Monster.ca, Guichet-emplois Canada, Emploi-Québec, WorkBC, BCJobs.ca, JobServe et ECO Emplois, ainsi que les tableaux d’affichage des offres d’emploi publiées par des entreprises individuelles.
L’ensemble de données de TalentNeuron inclut des informations comme le texte intégral de la description du poste (en français ou en anglais), le type d’emploi (temps plein par rapport à temps partiel), l’endroit, le niveau d’études souhaité et les autres habiletés ou agréments exigés. TalentNeuron analyse les données des offres afin de cerner les postes uniques, en filtrant les offres publiées simultanément sur plusieurs sites. En l’absence informations clés, ces données ne sont pas comprises dans l’analyse.

6) Qu’est-ce qu’un travailleur de l’environnement?
ECO Canada définit les travailleurs de l’environnement comme toutes les personnes à l’emploi d’entreprises de biens et services environnementaux, peu importe leur profession, ainsi que celles qui possèdent des compétences environnementales spécialisées, quelle que soit l’industrie qui les emploie.

7) Qu’est-ce que la CNP
La Classification nationale des professions (CNP) est la norme en vigueur au Canada pour décrire les professions. Tant les emplois de travailleurs-spécialistes en environnement que ceux dans le secteur des biens et services environnementaux sont répartis à travers les industries et les professions et ne concordent pas exactement avec les taxonomies traditionnelles telles que le système de codes de la CNP. ECO Canada associe les offres d’emploi en environnement à chacune des classes de la CNP au moyen des informations fournies par les employeurs dans le cadre de ces offres, par exemple le titre de poste, les fonctions principales et le niveau de scolarité exigé. Cette approche permet à ECO Canada d’analyser la demande et l’offre de main-d’œuvre, ce qui serait autrement impossible.
8) Qu’est-ce que l’écoproportion?
ECO Canada a inventé le terme « écoproportion » pour présenter la proportion d’offres d’emploi dans le secteur de l’environnement en pourcentage du nombre total d’offres d’emploi. Cette méthode permet de tenir compte des changements dans la répartition selon la profession et le secteur géographique afin d’analyser avec une granularité accrue les postes vacants affichés au Canada.
Bien qu’une profession puisse figurer en tête de liste pour ce qui est du nombre d’offres d’emploi en environnement, son écoproportion peut s’avérer plus haute ou plus basse que la moyenne nationale. Déterminer le nombre d’offres d’emploi publiées en ligne qui relèvent du secteur environnemental est l’une des mesures de l’AOE. Analyser les professions en fonction de leur écoproportion présente une perspective différente.
9) Qu’est-ce que le SCIAN?
Le Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN) constitue la norme canadienne en vue de la catégorisation des industries. Ce système a été élaboré et adopté par le Canada, le Mexique et les États-Unis à des fins de comparaison entre les trois pays. L’emploi en environnement englobe différentes industries et ne concorde pas exactement avec les taxonomies habituelles comme le SCIAN. ECO Canada associe les offres d’emploi en environnement à chacune des classes du SCIAN au moyen des informations fournies par les employeurs dans le cadre de ces offres.
10) Qu’est-ce qu’une spécialisation?
Le modèle des sous-secteurs d’ECO Canada divise la main-d’œuvre selon plusieurs domaines liés à la protection, la gestion et la durabilité de l’environnement. L’emploi en environnement a pour objet l’exercice d’activités visant à gérer les ressources d’une façon durable, à évaluer ou minimiser les impacts sur l’environnement et à préserver ou rétablir l’intégrité écologique de l’environnement. Ces activités ont rapport à la planification, la mise en œuvre et la gestion d’initiatives, de programmes, de produits ou de services dans le domaine de l’environnement, à l’élaboration et la diffusion de connaissances environnementales, ainsi qu’à la sensibilisation à des questions environnementales. Dans la pratique, la plupart des professionnels de l’environnement se spécialisent dans plus d’un des 14 sous-secteurs diversifiés qui composent le secteur. ECO Canada élabore des normes professionnelles nationales pour chacune de ces spécialisations environnementales et a défini 332 compétences techniques afin d’orienter les possibilités de perfectionnement professionnel.
