Imaginez que vous entrez dans une pièce stérile et très éclairée. Vous êtes entouré de béchers, d’éprouvettes et de boîtes de Pétri et vous entendez le bourdonnement de l’équipement électronique. Vous êtes technicien en biologie et vous menez une foule d’activités assorties de toute une gamme de tâches en laboratoire.
Vous commencez par vérifier les diverses expériences en cours en mesurant soigneusement des quantités précises de liquides et de réactifs. Vous travaillez peut-être à un projet visant à tester les effets d’un nouveau médicament ou à étudier les modes de croissance des micro-organismes dans différentes conditions.
Tout au long de la journée, vous êtes constamment en mouvement, vérifiant des expériences, enregistrant des données et préparant des échantillons à des fins d’analyse. Vous pourriez effectuer des essais d’analyse d’ADN ou mesurer l’activité d’enzymes.
En plus d’être capables d’exécuter des tâches techniques, les techniciens en biologie doivent être organisés et minutieux pour documenter soigneusement leur travail et tenir des dossiers impeccables. Ils doivent communiquer efficacement avec d’autres techniciens et scientifiques, collaborer dans le cadre d’expériences et présenter leurs conclusions.
En dépit de longues heures de travail et de la grande concentration exigée, vous êtes motivé par un but précis et vous savez que votre travail contribue à l’avancement des connaissances scientifiques et au développement de nouvelles technologies et de nouveaux traitements. Vous avez la possibilité chaque jour de faire progresser la science.
Les fonctions du poste varient d’un emploi à l’autre, mais la liste qui suit donne un exemple des fonctions qu’un technicien en biologie est susceptible de remplir :
Les techniciens en biologie travaillent à divers endroits :
Au bureau :
Sur le terrain :
Il existe plusieurs endroits où un technicien en biologie peut trouver un emploi :
Chercher des emplois sur la plateforme d’offres d’emplois d’ECO Canada
Si vous envisagez une carrière en tant que technicien en biologie, vous devez vous intéresser de près à ce qui suit :
En général, vous devez posséder au minimum un baccalauréat d’une université reconnue. Les établissements d’enseignement postsecondaire et les installations de recherche embauchent souvent des techniciens en biologie à la fin de leurs études, et cette profession est donc idéale pour les personnes minutieuses qui aiment travailler en laboratoire.
Si vous étudiez au niveau postsecondaire et que vous envisagez une carrière en tant que technicien en biologie, les programmes les plus pertinents sont les suivants :
Notre agrément de professionnel de l’environnement (EP) peut également vous aider à avancer dans la carrière en environnement que vous avez choisie.
Compétences techniques
Compétences personnelles et professionnelles
Les techniciens en biologie sont classés dans les groupes de professions suivants :
Code CNP : 22110 – Technologues et techniciens/techniciennes en biologie
Qu’est-ce qu’un code CNP?
La Classification nationale des professions (CNP) établit un vocabulaire normalisé pour décrire le travail exécuté par la population canadienne sur le marché du travail. Elle permet aux statisticiens, aux analystes du marché du travail, aux conseillers d’orientation professionnelle, aux employeurs et aux chercheurs d’emploi de disposer d’une manière cohérente de recueillir des données ainsi que de décrire et comprendre la nature du travail effectué dans différentes professions.
Le salaire annuel moyen du technicien en biologie est d’environ 64 829 $ au Canada. Le salaire annuel dans cette profession peut aller de 33 262 $ à 60 585 $ selon le type d’emploi précis et les années d’expérience (Source : Payfactors).
Les techniciens en biologie jouent un rôle de premier plan dans la communauté scientifique, car leur travail est essentiel à l’avancement des connaissances scientifiques et à la mise au point de nouvelles technologies et de nouveaux traitements. En appuyant des scientifiques et des chercheurs dans la réalisation d’expériences et d’analyses de données, ils contribuent à générer de nouvelles idées et à faire des découvertes dans des domaines comme la génétique, la microbiologie et la botanique.
Les techniciens en biologie exercent une incidence sur divers domaines, notamment la médecine, l’agriculture et les sciences de l’environnement. Par exemple, ceux qui travaillent en recherche médicale peuvent contribuer à développer de nouveaux traitements pour des maladies ou mener des essais cliniques pour évaluer l’innocuité et l’efficacité de nouveaux médicaments. Dans le cadre de la recherche agricole, ils peuvent aider à développer de nouvelles variétés végétales ou des méthodes de lutte contre les organismes nuisibles et les maladies. Dans le domaine des sciences environnementales, ils peuvent surveiller les écosystèmes et réaliser des expériences en vue d’évaluer les effets de la pollution ou des changements climatiques.
Dans l’ensemble, le travail des techniciens en biologie contribue à notre connaissance du monde naturel et au développement de nouvelles technologies et de nouveaux traitements. Leur apport est essentiel à la réussite des études scientifiques et peut avoir des répercussions sur la vie des gens du monde entier.
Melanie Towers se rappelle qu'on les encourageait souvent, elle et son frère, à aller jouer dehors lorsqu'ils vivaient sur une ferme de la Saskatchewan. « J'étais toujours à l'extérieur en train de jouer avec des animaux, que ce soit des serpents, des souris, des grenouilles ou des lézards. Mes parents trouvaient important que j'explore la nature. » Ces années d'exploration ont suscité en elle un amour pour la biologie alors qu'elle fréquentait l'école secondaire, un amour qui s'est traduit quelques années plus tard en un diplôme en biotechnologie de la Saskatchewan Institute of Applied Science and Technology.
Aujourd'hui, Melanie travaille comme technicienne de recherche en microbiologie pour la compagnie Droycon Bioconcepts Incorporated de Regina. Le printemps, l'été et les premiers mois de l'automne sont les périodes les plus achalandées de l'année pour Melanie puisque c'est à ce moment qu'elle consacre la majeure partie de son temps aux tests en laboratoire. La plupart des tests qu'elle effectue portent sur le contenu bactérien de puits commerciaux et privés de la Saskatchewan, de l'Alberta et de la Colombie-Britannique.
En tant que technicienne en microbiologie, Melanie analyse l'eau des puits pour détecter les cas d'encrassement biologique. « Il y a beaucoup de microbes qui croissent dans les eaux de puits mais, lorsqu'un type de microbe croît trop rapidement, il peut boucher le puits. C'est ce que nous appelons de l'encrassement biologique. » Il lui faut donc tester des échantillons de bactéries provenant du puits qui a été bouché afin de déterminer l'espèce de bactérie à l'origine du problème. Elle a recours à un test de réactivité pour vérifier la présence d'une variété de bactéries dans les échantillons d'eau et pour en préciser le taux d'activité.
L'un des volets intéressants de l'emploi de Melanie est le travail qu'elle effectue en laboratoire. « Je viens travailler chaque matin en ne sachant jamais de quoi sera faite ma journée. » Le projet des cinq usines de traitement des eaux du Nord de la Saskatchewan en est un bon exemple. Melanie s'y est rendue à plusieurs reprises pour enseigner au personnel un nouveau test permettant de vérifier la présence dans l'eau de coliformes fécaux. Jusqu'alors, les préposés des usines de traitement expédiaient les échantillons d'eau à un laboratoire de Saskatoon et il pouvait s'écouler jusqu'à deux semaines avant que les résultats ne leur parviennent. Le temps que mettent les échantillons à parvenir au laboratoire peut affecter leur composition microbiologique et fausser les données relatives au contenu bactérien de l'eau. De plus, le temps qu'ils mettent à retourner à leur point de départ peut nuire à la qualité de l'eau potable. « La devise de l'entreprise est d'expédier le laboratoire là où se trouvent les échantillons et non l'inverse. Nous enseignons aux membres des collectivités comment effectuer eux-mêmes les tests bactériologiques. » Plus court sera le délai d'exécution, plus vite les préposés des usines de traitement des eaux pourront détecter la présence de coliformes fécaux.
Ce sont des projets uniques comme celui-ci qui procurent à Melanie le sentiment qu'elle apporte une contribution positive à la cause environnementale. « En apprenant aux gens à effectuer eux-mêmes ces tests bactériologiques, les préposés des usines de traitement pourront dorénavant s'attaquer à un problème beaucoup plus rapidement. » Ainsi, les collectivités et l'environnement qui seront en contact avec l'eau seront protégés. « Je suis fière d'avoir pu contribuer à la protection de l'environnement naturel de la région. »
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