Imaginez-vous en train de parcourir un lumineux champ jaune de colza canola montant jusqu'à la taille, uniquement bordé d'un éclatant ciel bleu estival. Le soleil de l'après-midi chauffe votre visage tandis que vous vous protégez les yeux afin d'observer de plus près cette culture. Vous êtes agronome et vous vous consacrez particulièrement au colza canola. Aujourd'hui, vous visitez les champs d'un agriculteur local en sa compagnie. Il a un problème avec son colza canola : des parties du champ sont vides et il en ignore la raison. Il a sollicité votre aide pour déterminer les raisons de la mort du colza canola dans certaines zones et obtenir des conseils sur les moyens à prendre pour que ce problème ne se reproduise pas l'an prochain lorsqu'il réensemencera son champ.
À titre d'agronome, vous faites le lien entre les chercheurs qui étudient les cultures telles que le colza canola et les agriculteurs; c'est pourquoi ces derniers font tout naturellement appel à vos services lorsque leur colza canola commence à montrer des signes de faiblesse. Vous passerez plusieurs heures à examiner les cultures afin de rechercher des indices sur l'élément à l'origine de la mort des plantes : est-ce une maladie, un insecte, une plante nuisible ou un problème provenant du sol? Vous notez attentivement ce que vous observez et vous effectuerez ultérieurement des comparaisons avec des journaux scientifiques et des ouvrages de référence et dans le cadre de discussions avec vos pairs afin de pouvoir détecter la cause du problème. Heureusement pour vous, vous avez déjà rencontré un cas analogue à celui-ci et vous pensez qu'une maladie propre à cette variété de colza canola en est la cause. Il est trop tard pour agir sur certaines parties de cette culture, mais, avant d'ensemencer au printemps prochain, vous aiderez cet agriculteur à choisir une variété différente de colza canola qui résiste à cette maladie. Vous discuterez avec l'agriculteur d'un ensemble de facteurs de production incluant la sélection des variétés, le travail du sol, le taux d'ensemencement, la date optimale d'ensemencement, les engrais, la lutte contre les ennemis des plantes et la récolte. À partir de tous les résultats positifs des travaux de recherche sur le colza canola, vous concevrez l'ensemble le mieux adapté à cet agriculteur et à ses champs.
Les fonctions types varient beaucoup d'un emploi à l'autre, mais la liste qui suit donne un exemple des fonctions qu'un agronome est susceptible de remplir :
Les agronomes travaillent dans divers endroits, dont les suivants :
Au bureau :
Sur le terrain :
Il existe un certain nombre d'endroits où les agronomes peuvent trouver un emploi. Parmi eux, on compte les suivants :
Si vous êtes actuellement à l'école secondaire et que vous envisagez une carrière en tant que agronome, vous devez avoir d'excellents résultats dans les domaines suivants ou une prédilection pour ces derniers :
Dans la majorité des cas, l'exigence minimale requise afin de travailler comme agronome est un diplôme universitaire de premier cycle.
Si vous êtes étudiant au niveau postsecondaire et que vous envisagez une carrière en tant que agronome, les programmes suivants conviennent particulièrement à la carrière à laquelle vous vous destinez :
Dans la majorité des provinces, les agronomes doivent être agréés et membres d'une association professionnelle. Les exigences d'agrément et de statut professionnel varient selon les provinces.
L'agriculture m'est venue naturellement car j'ai été élevé sur une ferme mixte de 1 440 acres en Alberta. Encore jeune, j'ai commencé à participer aux tâches agricoles et je suis devenu membre du Cercle 4 H de ma région. Mes études ont été orientées de manière à faire l'acquisition des compétences requises en vue de l'exploitation de ma propre ferme familiale. J'ai donc obtenu, en premier lieu, un diplôme en mécanique agricole.
J'ai ensuite poursuivi jusqu'au niveau du baccalauréat en sciences agricoles, tout en continuant de participer aux travaux sur l'exploitation familiale. Quelques années plus tard, j'ai joint le ministère de l'Agriculture de l'Alberta, dans le domaine de la gestion de l'irrigation. J'aime travailler avec des agriculteurs. L'un d'eux m'avait dit à brûle-pourpoint au début de ma carrière : « J'espère bien que tu vas rester un bout de temps parce que je commence à être fatigué de vous montrer à travailler. » J'ai persévéré avec le ministère et j'ai même fini par obtenir ma maîtrise en agriculture. J'ai ainsi pu apprendre bien des choses qui m'ont été utiles tout au long de ma carrière au niveau des techniques de gestion de programme.
Il faut être un peu autodidacte pour demeurer au fait de l'évolution de la situation dans le monde de l'agriculture. Je lis donc des guides et des livrets techniques ainsi que divers documents sur Internet. L'Alberta Institute of Agrologists est un autre excellent moyen, grâce à ses congrès et ateliers, de connaître les diverses possibilités de perfectionnement professionnel qui s'offrent et de se constituer un réseau. Mon travail consiste, en partie, à présenter des exposés à des groupes d'agriculteurs, à l'occasion desquels je ne peux me permettre de ne pas savoir de quoi je parle. Tout cela m'aide donc beaucoup à me tenir au courant dans ce monde fort dynamique.
J'ai récemment pris ma retraite comme fonctionnaire mais je continue de proposer mes services à contrat en qualité d'agronome spécialisé en travail réduit du sol. Les occasions sont nombreuses pour les gens de talent qui souhaitent faire progresser l'agriculture. Par exemple, les fabricants d'équipement désirent embaucher des représentants qui sauront parler en toute connaissance de cause des avantages pour l'environnement alliés à l'utilisation de leur machinerie. On incite les agriculteurs à en apprendre toujours davantage au sujet des méthodes écologiques auxquelles ils peuvent avoir recours et qui, avec le temps, seront rentables et profiteront à leurs terres. L'amélioration des sols est à l'origine d'une augmentation des rendements et d'une diminution des coûts, compte tenu d'une moins grande utilisation de machines diverses.
Un agronome ne s'ennuie jamais car son travail n'est pas répétitif. Autre avantage à ne pas négliger : les tâches, variées, doivent être accomplies à l'extérieur, en compagnie, chaque jour, de personnes particulièrement intéressantes. Si l'agronomie vous intéresse, poursuivez des études en ce sens et faites l'acquisition des compétences requises. Les offres ne tarderont pas. Nombreuses sont les entreprises du secteur privé qu sont à la recherche de personnes pouvant vanter les mérites de leurs produits écologiques. Les agriculteurs ne sont pas difficiles à convaincre lorsqu'il s'agit d'aider l'environnement.
J'interagis surtout avec des agriculteurs et mes collègues. Au cours d'une journée, qui s'étend habituellement de 8 h à 17 h, je prépare et présente des exposés, traite des données et rédige des rapports. Je dois en outre être en mesure de faire fonctionner de la machinerie agricole, d'effectuer des levés, de préparer des parcelles de terrain en vue de travaux de recherche et d'épandre des herbicides. Un élément clé associé à mon poste est celui de spécialiste invité à titre de conférencier à l'occasion de congrès ou de séminaires. Il est intéressant et agréable de montrer la voie écologique aux agriculteurs.
Ma plus belle réalisation fut d'aider des agriculteurs à faire pousser de la luzerne et de l'herbe sur des sols salins. J'ai reçu le Distinguished Agronomist Award de la Société canadienne d'agronomie en 2002. Toutefois, ma plus belle récompense est de savoir que mes efforts profitent à l'environnement et aident le monde de l'agriculture, où j'ai grandi.
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