Imaginez vous réveiller à l’aube au son du chant des oiseaux et du bruissement des animaux dans le sous-bois. Après le petit-déjeuner, vous saisissez votre trousse d’analyse, prêt à entamer votre journée comme biologiste de la faune.
Votre première tâche consiste à vérifier les pièges photographiques installés la veille. Au fil de votre marche en forêt, vous prenez note des plantes et des animaux que vous rencontrez, en vous arrêtant au passage pour observer une famille de cerfs broutant dans un pré.
Arrivé aux pièges photographiques, vous vérifiez les cartes mémoires et changez les batteries. En regardant les photographies, la vue d’un rare cliché d’un lynx apparaissant sur votre écran vous fait sourire.
Vous prélevez ensuite des échantillons de l’eau du ruisseau avoisinant et étudiez la population locale de poissons en les attrapant et les mesurant avec soin, tout en consignant vos constatations dans votre carnet.
Après le dîner, vous allez au laboratoire afin d’analyser les données que vous avez recueillies au cours de la matinée. À l’aide de feuilles de calcul et de graphiques – le fruit d’heures de travail –, vous tenez de mieux comprendre les interactions complexes entre les différentes espèces dans l’écosystème.
Plus tard dans la journée, vous rencontrez les agriculteurs locaux afin de discuter des différentes façons de protéger la population locale d’oiseaux pendant la prochaine saison des récoltes. En partageant vos connaissances sur le comportement et l’écologie des oiseaux, vous suggérez des mesures qui atténueront les répercussions des récoltes sur leurs habitats.
Au crépuscule, vous retournez à votre cabane, fatigué, mais heureux du travail accompli. Vous prenez un moment pour apprécier la beauté de la nature autour de vous, en sachant que vos efforts permettront aux générations futures d’en profiter.
Les fonctions types varient beaucoup d’un emploi à l’autre, mais la liste qui suit donne un exemple des fonctions qu’un biologiste de la faune est susceptible de remplir :
Les biologistes de la faune travaillent dans divers endroits, dont les suivants :
Au bureau :
Sur le terrain :
En laboratoire :
Il existe plusieurs endroits où les biologistes de la faune peuvent trouver un emploi :
Chercher des emplois sur la plateforme d’offres d’emplois d’ECO Canada
Si vous envisagez une carrière en tant que biologiste de la faune, vous devez vous intéresser de près à ce qui suit :
Si vous étudiez au niveau postsecondaire et que vous envisagez une carrière en tant que biologiste de la faune, les programmes les plus pertinents sont les suivants :
Notre titre de professionnel·le de l’environnement (EP®) peut également vous aider à progresser dans la carrière en environnement que vous avez choisie.
Compétences techniques
Compétences personnelles et professionnelles
Les employeurs en environnement recherchent des professionnels qui sont dotés de connaissances techniques et de compétences personnelles et professionnelles. Regardez gratuitement notre webinaire Les compétences essentielles, non optionnelles ou suivez nos formations sur les compétences essentielles.
Les biologistes de la faune sont classés dans les groupes de professions suivants :
Code CNP : 21110-Biologistes et personnel scientifique assimilé
Qu’est-ce qu’un code CNP?
La Classification nationale des professions (CNP) établit un vocabulaire normalisé pour décrire le travail exécuté par la population canadienne sur le marché du travail. Elle permet aux statisticiens, aux analystes du marché du travail, aux conseillers d’orientation professionnelle, aux employeurs et aux chercheurs d’emploi de disposer d’une manière cohérente de recueillir des données ainsi que de décrire et comprendre la nature du travail effectué dans différentes professions.
Le salaire annuel médian du chimiste de l’environnement est d’environ 62 399 $ au Canada. Le salaire annuel dans cette profession peut aller de 28 000 $ à 71 000 $ selon le type d’emploi précis et les années d’expérience (Source : Payfactors).
Le travail des biologistes de la faune sur la conservation des espèces menacées et de leurs habitats peut avoir une incidence majeure sur les populations fauniques. L’étude de la dynamique des populations, des comportements et de l’écologie de ces espèces permet aux biologistes de la faune d’élaborer des stratégies afin de les protéger de menaces comme la disparition des habitats, le braconnage et les changements climatiques.
Le rôle des biologistes de la faune est aussi primordial pour la gestion des ressources naturelles, dont les forêts, les terres humides et d’autres écosystèmes. Leur compréhension des interactions entre les populations fauniques et leur environnement leur permet d’élaborer des pratiques de gestion durables qui favorisent la vitalité de ces écosystèmes à long terme.
Leurs employeurs sont souvent des organismes gouvernementaux et des organisations à but non lucratif, pour qui ils élaborent et mettent en œuvre des politiques et des règlements voués à la protection de la faune et de son habitat. Ces professionnels jouent aussi un rôle de conseiller auprès de décideurs et d’intervenants sur les questions de conservation et de gestion de la faune.
Les biologistes de la faune entreprennent des recherches sur une vaste gamme de sujets liés au comportement, à l’écologie et à la gestion des animaux. Ces travaux permettent d’améliorer la compréhension scientifique de ces systèmes complexes et d’orienter les futures stratégies de conservation et de gestion. Les biologistes de la faune participent également à des projets d’éducation et de sensibilisation sur l’importance de la conservation de la faune et encouragent l’utilisation durable des ressources naturelles.
Dans l’ensemble, l’incidence des biologistes de la faune est vaste et essentielle pour la santé et la pérennité à long terme des populations fauniques et de leurs écosystèmes. Leur travail assure la bonne santé et l’abondance des populations fauniques, tout en facilitant une exploitation durable et économiquement viable des ressources naturelles.
Déjà, en troisième année, je savais que je voulais être biologiste. J'ai toujours aimé interagir avec la faune. Deux personnes m'ont particulièrement bien orienté dans le contexte de ma carrière en environnement. D'abord, il y a eu un biologiste qui m'a parrainé dans le cadre d'un programme pour jeunes écologistes alors que je suivais des cours d'été à l'école secondaire. Ensuite, j'ai eu la chance de travailler pour un entrepreneur du gouvernement, l'été, alors que j'étudiais à l'université. J'ai également fait du travail bénévole sur le terrain et j'ai acquis beaucoup de connaissances en parlant aux chefs de projet. Tout cela m'a mené à un poste de conseiller en tant que biologiste de l'environnement. Je suis entré en fonction à Environnement Canada après avoir obtenu ma maîtrise.
Les biologistes de la faune peuvent se trouver du travail au gouvernement, dans les universités ou auprès de certains grands cabinets de consultation en environnement. La plupart du temps, ils travaillent en milieu urbain, mais dans certains cas, le poste à pourvoir se trouve en un lieu éloigné. Pendant mes temps libres, je rédige des rapports scientifiques, ce qui ajoute à la crédibilité que j'ai acquise après 15 années d'expérience comme biologiste de la faune. Dans les grands centres urbains, mes collègues sont parfois appelés davantage à réagir pour tenter de corriger des problèmes qui se sont développés au fil du temps tandis que j'ai la chance, au fur et à mesure que s'élargit le champ de mes connaissances sur l'Arctique canadien, de pourvoir travailler de façon plus proactive.
En ma qualité de membre de The American Ornithologists' Union, The Wildlife Society, l'Institut arctique de l'Amérique du Nord, l'Ottawa Field Naturalists' Club, l'Ottawa Duck Club et Canards Illimités Canada, j'ai l'occasion de tisser des liens avec d'autres professionnels et de lire diverses publications. Je participe à des congrès, je dépouille des magazines en ligne et j'examine, quand on me le demande, le contenu scientifique de certains dossiers. J'ai pris des cours en évaluation environnementale et en gestion des eaux de ruissellement, de formation axée sur les médias et de premiers soins, sur les matières dangereuses et d'escalade de parois rocheuses. Je profite en outre d'une interaction quotidienne avec d'autres travailleurs dans le secteur de l'environnement pour acquérir de nouvelles connaissances.
J'imagine que des emplois spécialisés dans les espèces en voie de disparition et l'évaluation environnementale seront créés. De nouveaux postes de conseiller seront à pourvoir alors qu'on cherchera de plus en plus à dégager des solutions valables dans ces domaines. J'espère demeurer dans l'Arctique et devenir membre auxiliaire du corps professoral d'une université canadienne. De cette manière, je serais en mesure de me consacrer à certains travaux de recherche sur le terrain avec l'aide d'étudiants universitaires pendant l'été. Dans l'Arctique, les efforts déployés dans le domaine de l'environnement peuvent avoir de grandes répercussions positives.
Même si je savais dès la troisième année où je voulais aboutir, il m'a fallu attendre jusqu'à la fin du secondaire pour découvrir comment m'y prendre. C'est une question d'expérience. Il faut tenter de trouver qui fait quoi en environnement. Il est bon de faire du travail bénévole et de parler aux gens. Il faut se faire valoir et on ne doit pas oublier que l'expérience vaut autant que les études. Le travail en environnement n'aura jamais été si abondant, mais il ne faut pas snober les tâches qui peuvent sembler de bas étage. La diversité des expériences sur sa feuille de route est un atout de taille. Le travail sur le terrain ainsi que la rédaction et la publication d'articles scientifiques constituent autant d'occasions de se faire un nom.
Officiellement, je travaille 37,5 heures par semaine, mais c'est souvent sans compter les 15 à 20 heures supplémentaires qui ne figurent pas à l'horaire officiel. Pendant l'été, le travail sur le terrain se poursuit sans relâche sept jours sur sept, au rythme d'au moins 12 heures par jour. J'aime bien me rendre en des lieux éloignés où peu de gens vont. En dehors de la saison des travaux sur le terrain, je passe le plus clair de mon temps dans mon bureau. Comptabilité financière, mise à jour de budget, préparation de propositions, rédaction de rapports et analyses de données constituent d'autres activités courantes. La satisfaction est grande à la réalisation d'un projet qu'on a soi-même conçu.
J'ai presque terminé le travail qui mènera à la création d'une nouvelle réserve nationale de faune dans l'Arctique canadien. D'autre part, je visite des écoles afin d'y parler de questions d'environnement aux élèves. Je prévois éventuellement écrire un livre ou un document d'orientation professionnelle afin d'aider d'autres personnes qui voudraient se diriger en biologie de la faune.
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