Imaginez que vous travaillez d'arrache-pied dans un laboratoire bouillonnant d'activités, enregistrant soigneusement des lectures provenant du matériel devant vous et notant vos observations. Vous êtes chercheur en énergies nouvelles et votre laboratoire fait partie de la division de la recherche et du développement d'une importante société pétrolière et gazière. Cette société investit des millions de dollars dans la recherche énergétique dans le cadre de son plan d'affaires à long terme parce qu'elle sait que les coûts environnementaux et économiques des combustibles fossiles augmenteront et que le monde épuisera inévitablement ses réserves de ressources non renouvelables. Elle a mis sur pied des dizaines de laboratoires comme le vôtre en vue de faire des recherches sur les sources d'énergie de substitution viables.
En tant que chercheur en énergies nouvelles, vous êtes toujours à l'avant-garde lorsqu'il est question de nouvelles sources de carburant ou de nouvelles façons de générer de l'électricité. Votre projet actuel, par exemple, consiste à faire des recherches sur la viabilité de recourir à des sous-produits agricoles pour produire de l'énergie. Vous vous intéressez à cette possibilité depuis des années, depuis que vous avez appris que le Canada produit plus de quatre milliards de tonnes de déchets animaux agricoles chaque année. Votre équipe de chercheurs et vous avez commencé à élaborer une théorie sur la façon dont vous pourriez utiliser les restes de carcasses de dinde et de poulet provenant des usines de transformation, comme source de carburant. Vous avez conçu et construit un mini-réacteur qui reproduit le processus biochimique de la nature suivant lequel la matière organique est convertie en combustibles fossiles dans des conditions de chaleur et de pression extrêmes sur des millions d'années. Votre réacteur reproduit ces conditions et réduit l'échelle de conversion de millions d'années à seulement quelques heures. Il s'agit d'un procédé thermique en deux étapes qui permet de produire du carburant utilisable. De plus, le procédé thermique que vous avez conçu est lui même éconérgétique à 85 p. cent, générant sa propre énergie et utilisant la vapeur naturellement créée pour chauffer la matière première. Avec davantage d'essais et d'études de faisabilité, votre mini-réacteur pourrait devenir un moyen viable et écologique de recycler les déchets en carburant.
Les fonctions types varient beaucoup d'un emploi à l'autre, mais la liste qui suit donne un exemple des fonctions qu'un chercheur en énergies nouvelles est susceptible de remplir :
Les chercheurs en énergies nouvelles travaillent dans divers endroits, dont les suivants :
En laboratoire :
Au bureau :
Sur le terrain :
Il existe un certain nombre d'endroits où les chercheurs en énergies nouvelles peuvent trouver un emploi. Parmi eux, on compte les suivants :
Si vous êtes actuellement à l'école secondaire et que vous envisagez une carrière en tant que chercheur en énergies nouvelles, vous devez avoir d'excellents résultats dans les domaines suivants ou une prédilection pour ces derniers :
Dans la majorité des cas, la qualification minimale requise afin de travailler en tant que chercheur en énergies nouvelles est un diplôme universitaire de premier cycle.
Si vous êtes étudiant au niveau postsecondaire et que vous envisagez une carrière en tant que chercheur en énergies nouvelles, les programmes suivants conviennent particulièrement à la carrière à laquelle vous vous destinez :
Bien que l’obtention d’une accréditation ne soit pas nécessaire pour travailler en tant que chercheur en énergies nouvelles, de nombreux praticiens choisissent d’adhérer à des associations professionnelles ou industrielles.
« Nombreuses sont les personnes qui prennent pour acquis l’eau et l’air purs ainsi que nos sources inépuisables d’énergie. C’est cette fausse idée des ressources naturelles inépuisables qui m’a surtout marqué », se souvient Devron Kobluk. Cet intérêt, jumelé à 20 années passées sur une ferme, ont convaincu Devron d’obtenir un diplôme en études environnementales.
Aujourd’hui titulaire d’un baccalauréat en études environnementales, Devron achève une maîtrise en développement rural et travaille à temps plein pour une compagnie spécialisée dans l'exploitation d’énergies de remplacement au Manitoba. En tant que chercheur en sources d’énergie de remplacement, Devron passe la majeure partie de son temps à son bureau à effectuer des recherches sur les politiques et les lois relatives aux énergies de remplacement et à tenter de « comprendre comment ces nouvelles sources d’énergie sont exploitées ailleurs dans le monde ». Il consacre également du temps à la recherche de d'autres sources d’énergie verte (de l’énergie produite à partir de matière organique), notamment les déchets solides, les résidus forestiers et les déchets agricoles. « Nous cherchons une source de matière organique capable de produire de façon continue des centaines de tonnes de déchets chaque année pour qu’elle puisse être considérée comme une source d’énergie viable. »
Devron joue un rôle essentiel dans l’élaboration de plans d'affaires et collabore à la réalisation de la planification économique de cette jeune et florissante entreprise du secteur des énergies de remplacement. Il aime la diversité des responsabilités qu’il doit assumer et se sent capable de relever ce défi. « J’ai l'expérience et les connaissances requises pour faire de la recherche, tandis que ma maîtrise m’aide dans la planification économique de l'entreprise. »
Malgré sa formation, Devron avoue se sentir parfois débordé par la quantité d’informations portant sur les énergies de remplacement. « La (quantité) d’information augmente au même rythme que celui de la croissance de l’industrie. » Il se fie à ses connaissances des secteurs des affaires et de l'environnement pour passer en revue la quantité industrielle d’informations qui aboutit sur son bureau. Aussi, une diminution possible de la quantité d’informations portant sur les énergies de remplacement et de l’intérêt qu’on y porte n’est pas prévue pour bientôt : « Le prix élevé du pétrole incite la population à se tourner vers des sources d’énergie plus économiques. »
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