Imaginez que vous êtes agent de conservation dans un parc provincial dont la mission est de conserver ses ressources naturelles. Avec votre collègue, vous enquêtez sur des plaintes concernant des activités qui enfreignent les règlements sur la faune et menacent l’habitat du poisson dans le parc.
Votre enquête vous mène dans des zones du parc où la nature sauvage serait menacée. Au milieu du feuillage et des ruisseaux, vous trouvez des preuves d’exploitation forestière illégale et d’élimination inappropriée des déchets qui mettent en péril l’habitat et ses habitants.
Conscients de la gravité de la situation, vous et votre collègue recueillez des preuves de ces infractions. Votre priorité est de mettre un terme à ces activités préjudiciables, mais vous vous efforcez également de vous attaquer à leurs causes sous-jacentes afin d’éviter de nouvelles infractions.
Après avoir rassemblé les preuves, vous collaborez avec les autorités locales et les agences environnementales en leur faisant part de vos conclusions et en les incitant à prendre sans tarder des mesures à l’encontre des responsables. Simultanément, vous menez des initiatives de sensibilisation communautaires afin d’informer le public sur la protection des habitats naturels et les conséquences de la violation des lois environnementales.
Vos actions permettent de mettre fin aux activités nuisibles et de commencer à réhabiliter les zones touchées. L’intérêt croissant de la communauté pour la conservation se traduit par la création de groupes de bénévoles désireux de participer à la surveillance et à la protection des ressources naturelles du parc.
En tant que garde de parc, les enquêtes, l’application de la loi et le contact avec la communauté constituent le rôle de premier plan que vous jouez dans la conservation de l’environnement et le respect des lois relatives à la protection de la faune.
Les fonctions types varient beaucoup d’un emploi à l’autre, mais la liste qui suit donne un exemple des fonctions qu’un garde de parc est susceptible de remplir :
Les gardes de parc travaillent au bureau, sur le terrain et en laboratoire, où ils exercent diverses fonctions.
Au bureau :
Sur le terrain :
En laboratoire :
Les gardes de parc travaillent dans des milieux variés, où ils contribuent à la conservation de la faune et de la nature ainsi qu’à la sensibilisation et à la mobilisation du public. Un garde de parc peut travailler dans les environnements suivants :
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Si vous envisagez une carrière en tant que garde de parc, vous devez avoir une prédilection pour les domaines suivants :
Si vous étudiez au niveau postsecondaire et que vous envisagez une carrière de garde de parc, les programmes suivants sont les plus appropriés :
Dans la plupart des cas, le niveau d’études minimum requis pour travailler en tant que gardien de parc est un grade de premier cycle ou un diplôme collégial.
Outre la vérification de leur dossier criminel et un examen de leur condition physique, les gardes de parc sont souvent tenus de suivre une formation spécialisée ou d’obtenir des certifications dans des domaines tels que ceux qui suivent :
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Compétences techniques
Compétences personnelles et professionnelles
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Les gardiens de parc sont classés dans les groupes de professions suivants :
Code CNP : 22113 – Techniciens/techniciennes du milieu naturel et de la pêche
Qu’est-ce qu’un code CNP?
La Classification nationale des professions (CNP) fournit un vocabulaire normalisé pour décrire le travail effectué par les Canadiens sur le marché du travail. Elle offre aux statisticiens, aux analystes du marché du travail, aux conseillers d’orientation professionnelle, aux employeurs et aux chercheurs d’emploi un moyen cohérent de recueillir des données, de décrire et de comprendre la nature du travail au sein des différentes professions.
Les gardiens de parcs peuvent également porter les titres de poste suivants :
En moyenne, les gardiens de parc gagnent environ 71 400 $ par année au Canada. Le salaire annuel dans cette profession peut varier de 44 700 $ à 93 900 $ selon le type d’emploi, le lieu de travail et les années d’expérience (source : Guichet-Emplois).
Les gardes de parc jouent un rôle essentiel dans la conservation de l’environnement naturel, ce qui fait qu’ils exercent une profession à vocation environnementale. En faisant respecter les règlements des parcs, les gardes protègent les habitats fauniques des perturbations humaines, garantissant ainsi la biodiversité et la salubrité des écosystèmes.
Leur travail de surveillance et de gestion des populations d’animaux sauvages contribue à la durabilité de l’environnement, en aidant à préserver les espèces et les paysages naturels. Cette profession a également une composante éducative, car les gardes de parc sensibilisent le public à l’éthique de la conservation et à l’importance des aires protégées, favorisant ainsi une culture du respect et de la responsabilité à l’égard de la nature.
Les retombées économiques de ce rôle sont notables, car les parcs bien gérés et préservés attirent les touristes, ce qui favorise les économies locales. Sur le plan social, les gardes de parc contribuent à la sécurité et au bien-être du public en veillant à ce que les visiteurs vivent des expériences sûres, éducatives et agréables dans des environnements naturels. Leurs efforts en matière de restauration des habitats et de projets de conservation garantissent un environnement sain pour les générations futures et contribuent à la lutte contre les changements climatiques, ce qui rend leur rôle crucial pour la durabilité et la résilience des aires naturelles.
Les gardes de parc jouent un rôle de premier plan dans l’équilibre entre la conservation de l’environnement et les besoins en matière d’activités récréatives, les avantages économiques et les valeurs sociales, incarnant ainsi une approche globale de l’intendance environnementale.
« Je pouvais très bien enfiler mes raquettes dans le garage, traverser la rue et disparaître dans le parc », déclare Yann Trout alors qu'il se remémore son enfance vécue à côté du parc de la Gatineau, un parc d'une superficie de 363km2 situé tout près d'Ottawa. « Je crois que le fait d'avoir habité tout près du parc a eu un impact majeur sur mon développement personnel et sur le cours de ma vie, en fait. » L'impact fut tel que Yann est aujourd'hui titulaire d'un baccalauréat en sciences de l'environnement et qu'il travaille comme gardien de parc pour Parcs Canada. « Le principal attrait de mon travail est que je peux marier mon amour des sciences et les activités de plein air. »
Aujourd'hui, Yann est posté à la réserve du parc national de l'Archipel-de-Mingan situé dans le Nord-Est québécois. Au quotidien, son travail est loin d'être mondain. « On peut faire appel à mes services dans des situations qui touchent la sécurité publique ou des incidents de violation des lois environnementales, mais ma responsabilité première consiste à agir en tant que gardien de parc. »
Yann passe la moitié de son temps à son bureau où il en profite pour contacter le personnel du parc, répondre aux questions du public et élaborer des protocoles et des plans dans le cadre d'enquêtes sur la faune et d'études d'impacts sur l'environnement qui se déroulent à l'intérieur du parc. Il participe aussi aux initiatives éducatives et de sensibilisation organisées par le parc. « Il m'arrive parfois de travailler avec des résidants de la région et des visiteurs qui veulent collaborer aux initiatives éducatives. » Yann prépare également des présentations et rédige des publications qui servent à rapporter le fruit de ses recherches.
Au cours des dernières années, Parcs Canada s'est davantage concentré à protéger les écosystèmes de ses parcs et cette sensibilisation se traduit dans le travail de terrain que Yann est appelé à effectuer. « Tous mes projets ont un lien direct avec le travail sur le terrain. Je peux à la fois collaborer au travail des scientifiques qui effectuent des recherches dans le parc et effectuer mes propres recherches. L'essentiel du travail scientifique que je fais consiste à suivre de près les populations animales du parc. »
L'un des principaux inconvénients du travail de Yann est le fait d'avoir à travailler en région éloignée, mais cette réalité comporte néanmoins des avantages. « Le contact humain est sans doute plus riche en milieu urbain, mais je peux tout de même échanger une sortie au cinéma contre une balade en kayak. » Aussi, les heures de travail varient énormément. « Il m'arrive de travailler les soirs et les week-ends et il est plutôt difficile de prendre congé l'été. »
Yann avoue cependant que les aspects positifs de son travail l'emportent de beaucoup sur les aspects négatifs. « J'ai la chance de voyager et d'apprendre à connaître quelques-unes des plus belles régions du Canada. Il est valorisant de savoir que mon travail contribue à la protection de l'intégrité écologique de ces lieux pour la génération actuelle et pour celles à venir. »
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