Imaginez une descente le long d'une plage rocheuse abrupte vers des eaux arctiques glaciales d'un bleu vif. Vous vérifiez l'altimètre et la boussole de l'excursion virtuelle, puis tournez sur 360 degrés pour avoir une bonne vue d?ensemble. Cette excursion virtuelle fait partie d'un modèle informatique qui est la copie exacte de l'une des petites îles de l'Arctique dans le bassin de Foxe. Bien que l'excursion puisse être distrayante pour des aventuriers polaires en fauteuil, ce qui vous intéresse le plus dans ce modèle, c'est qu?il puisse servir d'outil de démonstration. Votre travail au cours des dernières années en tant que géographe a consisté à modéliser les effets du changement climatique sur les côtes arctiques du Canada et les collectivités côtières. Ce modèle, qui est le point culminant de votre recherche, démontre les résultats catastrophiques du réchauffement du globe sur ces terres nordiques.
En tant que géographe, l'un de vos domaines de compétence est la modélisation des effets du changement climatique sur les caractéristiques physiques, telles que les côtes de l'Arctique. Vous avez commencé votre recherche en consultant des données d'archives et en vous penchant sur de vieilles photos et cartes pour recueillir le plus de données possible. Vous avez ensuite comparé les données d'archives avec les renseignements les plus récents pour commencer à cartographier l'évolution de ces côtes. Grâce à ce processus de comparaison, vous avez pu déterminer les changements survenus dans la géomorphologie côtière, notamment dans les régions vulnérables à l'érosion du sol. Vous avez commencé alors à y incorporer les dossiers météorologiques et à mettre en corrélation l'évolution des conditions météorologiques et les modifications physiques, par exemple les mouvements de la glace de mer. Vous avez utilisé du matériel de détection à distance pour recueillir des données météorologiques à jour, telles que les températures et la configuration des vents, ainsi que des données topographiques, telles que les altitudes. Grâce à ces renseignements et à vos compétences en tant que géographe, vous avez créé un modèle informatique permettant de prédire les changements physiques que subiront les côtes de l'Arctique si le réchauffement du globe se poursuit au rythme actuel.
Les géographes étudient le monde physique et examinent les rapports entre les peuples, les lieux et la Terre. Ils examinent les aspects sociaux, comme la démographie humaine, et les aspects physiques, tels que la géomorphologie, tirant profit d'un certain nombre d'autres disciplines, comme la biologie, l'océanographie et la sociologie. Les géographes nous aident à comprendre les questions sociales et environnementales entourant l'aménagement du territoire et la gestion des ressources en examinant comment les différents éléments spatiaux sont liés entre eux.
Les fonctions types varient beaucoup d'un emploi à l'autre, mais la liste qui suit donne un exemple des fonctions qu'un géographe est susceptible de remplir :
Les géographes travaillent dans divers endroits, dont les suivants :
Au bureau :
Sur le terrain :
Sur le terrain :
En laboratoire :
les collectivités
En laboratoire :
Il existe un certain nombre d'endroits où les géographes peuvent trouver un emploi. Parmi eux, on compte les suivants :
Si vous êtes actuellement à l'école secondaire et que vous envisagez une carrière en tant que géographe, vous devez avoir d'excellents résultats dans les domaines suivants ou une prédilection pour ces derniers :
Dans la majorité des cas, l'exigence minimale requise afin de travailler comme géographe est un diplôme universitaire de premier cycle. Selon la concentration, la géographie peut être étudiée dans le cadre d'un programme de baccalauréat ès arts (géographie humaine) et de baccalauréat ès sciences (géographie physique).
Si vous êtes étudiant au niveau postsecondaire et que vous envisagez une carrière en tant que géographe, les programmes suivants conviennent particulièrement à la carrière à laquelle vous vous destinez :
L'accréditation des géographes n'est pas obligatoire, mais de nombreux praticiens choisissent de faire partie de l'Association canadienne des géographes.
Alors que je n'avais pas encore fini mon secondaire, je me suis inscrite à un cours d'été en perception visuelle de l'aménagement à l'université Harvard. Le professeur qui l'enseignait m'a fait prendre conscience d'une nouvelle dimension de la géographie. Je n'avais jamais vraiment pensé au fait que, jusqu'à un certain point, l'espace que nous occupons nous définit. Cette nouvelle notion de comportements différents selon le milieu a éveillé mon intérêt, mais ce n'est que plus tard que je me suis consacrée entièrement à la géographie.
La géographie culturelle a ensuite refait son apparition dans ma vie à l'occasion de mes études de premier cycle à l'Université de Toronto. Un de mes cours au choix portait sur les « paysages urbains modernes » parce que cela me rappelait mon expérience à Harvard. Mon intérêt et ma curiosité furent tels que j'ai réorienté mes études en vue de l'obtention d'un baccalauréat en anthropologie des sociétés à l'Université Dalhousie à Halifax. C'est alors que j'ai commencé à penser sérieusement à la géographie, même si cette spécialité n'existait pas à proprement parler à cette université. Je me suis concentrée sur la géographie féministe, qui tient compte des relations qui existent entre l'espace, l'identité, la race et le sexe. Lorsqu'on m'a offert une bourse pour l'étude de ces questions complexes au niveau doctoral au University London College au Royaume-Uni, j'avais l'impression d'avoir trouvé mon foyer intellectuel. Des postes d'enseignement aux États Unis, en Australie et au Canada, ainsi que des contrats de consultation, ont élargi le champ de mon expérience et j'ai maintenant la possibilité de travailler à des tâches emballantes, avec des personnes particulièrement intéressantes, dans des domaines qui allient géographie et environnement.
Le travail que je fais dans le cadre de la production de documents de recherche me permet de me tenir à la fine pointe de l'information dans mon secteur de spécialisation. En outre, j'assiste à des congrès, de lis beaucoup et j'interagis avec des collègues, soit pour échanger de l'information, soit pour discuter de sujets d'intérêt. J'ai également eu la chance de profiter de précieux conseils prodigués par des mentors et d'autres intervenants de choix, sans oublier le soutien à l'endroit de mes travaux de recherche.
La sociogéographie et la géographie culturelle couvrent littéralement beaucoup de terrain. Les possibilités sont vastes et j'aime bien dire que « les géographes peuvent faire n'importe quoi ». Mes propres aspirations comprennent l'espoir d'un bassin de géographes d'une plus grande diversité, notamment en incluant davantage de femmes de races et d'origines culturelles différentes. Nous avons besoin de perspectives variées afin d'être mieux en mesure de résoudre les problèmes d'aujourd'hui et de demain. J'espère ainsi continuer d'enseigner la géographie multiculturelle et de mener des travaux de recherche sur ce sujet en plus d'écrire un livre qui en traitera.
La profession de géographe exige une ouverture d'esprit, une volonté d'apprendre et un emballement à l'endroit de nouvelles façons de penser à l'environnement. Il faut essayer de profiter du concours de bons mentors tout en choisissant avec soin ceux qui nous guideront tout au long de nos études et de notre carrière. Ce sont eux qui feront qu'on peut savourer au plus haut point l'expérience vécue. Il est bien évident que les diplômes comptent, mais les qualités personnelles comme la détermination et des normes élevées sont aussi fort importantes à long terme.
Je cherche constamment à maintenir des liens entre grands et petits espaces, ce qui est loin d'être toujours facile. Je parle toujours de géographie et je communique la façon dont les espaces influent sur l'environnement. D'autres géographes adoptent une démarche plus classique par rapport au rôle de la géographie. Pour ma part, je mets l'accent sur l'espace et ses incidences dans le contexte d'interactions quotidiennes. J'aime particulièrement les discussions fascinantes qui découlent de mes interactions avec collègues et clients. En qualité de professeur, je suis encouragée par le fait que les étudiants qui suivent mes cours souhaitent bâtir un monde meilleur. Par ailleurs, pendant mes déplacements, je rencontre nombre de personnes intéressantes et je suis témoin de manifestations culturelles qui prennent différentes formes. Tous les éléments de mes intérêts géographiques sont présents chaque jour.
Les gens font partie de l'environnement. Il est donc important de considérer les répercussions qu'ils ont sur celui-ci, mais aussi celles que le milieu a sur eux. Les efforts que j'ai déployés afin d'exprimer mes idées sur la façon dont nos identités évoluent selon les endroits où nous nous trouvons ont eu de multiples avantages. Au nombre des plus importants, notons la reconnaissance de plus en plus générale des notions de géographie multiculturelle. Un autre de ces avantages est la tendance toujours plus forte des femmes à exprimer leurs opinions sur ces questions, opinions qui améliorent le milieu et par conséquent profitent aux personnes qui y vivent.
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