Imaginez que vous vous tenez au-dessus du grand récupérateur de graisse d'une usine de transformation de viande. Vous êtes inspecteur des déchets industriels, et ce matin vous procédez à l'inspection inopinée de cette usine afin de vous assurer que ses activités sont conformes aux lois et règlements régissant l'élimination des déchets industriels. Votre travail consiste à vérifier des installations comme celles-ci afin de vous assurer que les protocoles exigés sont en place et que les procédures obligatoires sont respectées afin que les déchets soient éliminés de façon appropriée avec un minimum d'impact sur l'environnement et la santé publique.
En tant qu' inspecteur des déchets industriels, vous procédez souvent à des visites surprises comme celle-ci pour vérifier le traitement des déchets et chercher des signes de non-conformité. Dans le cas d'une usine de transformation de viande, vous savez que le récupérateur de graisse constitue un bon endroit où commencer votre inspection. Le récupérateur est conçu pour recueillir toutes les huiles et graisses produites à l'usine. Comme la graisse est un sous-produit animal, sa manipulation et son élimination sont régies par une réglementation stricte, et vous allez vérifier si cette réglementation est respectée. En premier lieu, comme la réglementation exige de tenir un calendrier de nettoyage pour le récupérateur, vous vérifiez si celui-ci contient plus de graisse que la quantité réglementaire prescrite. Si c'est le cas, cela signifie que le récupérateur n'est pas nettoyé assez souvent. Vous procéderez également à l'inspection du réseau d'évacuation des eaux usées qui recueille, traite et élimine les autres déchets liquides produits à l'usine, ce qui exige de vérifier si les drains sont bouchés, si les déflecteurs sont en bon état de marche et si le matériel est bien entretenu. En tant qu'inspecteur des déchets industriels, il est de votre devoir de vous assurer que l'usine respecte la réglementation en matière d'élimination des déchets afin d'éviter que des déchets nocifs ne soient rejetés dans l'environnement.
Les fonctions types varient beaucoup d'un emploi à l'autre, mais la liste qui suit donne un exemple des fonctions qu'un inspecteur des déchets industriels est susceptible de remplir :
Les inspecteurs des déchets industriels travaillent dans divers endroits, dont les suivants :
Au bureau :
Sur le terrain :
Il existe un certain nombre d'endroits où les inspecteurs des déchets industriels peuvent trouver un emploi. Parmi eux, on compte les suivants :
Si vous êtes actuellement à l'école secondaire et que vous envisagez une carrière en tant que inspecteur des déchets industriels, vous devez avoir d'excellents résultats dans les domaines suivants ou une prédilection pour ces derniers :
Dans la majorité des cas, l'exigence minimale requise afin de travailler comme inspecteur des déchets industriels est un diplôme universitaire de premier cycle.
Si vous êtes étudiant au niveau postsecondaire et que vous envisagez une carrière en tant que inspecteur des déchets industriels, les programmes suivants conviennent particulièrement à la carrière à laquelle vous vous destinez :
L'accréditation des inspecteur des déchets industriels n'est pas obligatoire.
Ce type de travail convient parfaitement aux enthousiastes du plein air et de l'activité physique. Les tâches qui y sont associées ne sont pas monotones, vous n'avez pas à vous asseoir derrière un bureau toute la journée et souvent, vous devez chercher la cause de problèmes et les résoudre. Au début, c'est la chimie qui m'attirait, mais par la suite, le travail sur le terrain et les interactions avec mes collègues ont pris beaucoup d'importance dans ma carrière. J'ai commencé à effectuer du travail sur le terrain aussitôt après avoir décroché mon diplôme en technologie chimique. Auparavant j'avais travaillé dans des laboratoires du secteur des ressources, puis à l'analyse de la qualité de l'eau.
Après 18ans de travail spécialisé et de supervision en laboratoire, je voulais faire autre chose que de simplement me pencher sur divers instruments. J'ai donc progressé jusqu'au niveau de technicien spécialisé sur le terrain et depuis, j'ai pu ajouter à ma fiche 12années d'expérience en cette qualité. Au fil du temps, j'ai élargi le champ de mes compétences en prenant différents cours, notamment sur les techniques d'échantillonnage, l'obtention de preuves, les entrevues efficaces et la réglementation. Mais il y en a eu bien d'autres. J'ai d'ailleurs trouvé ceux traitant des habiletés en communications interpersonnelles particulièrement utiles puisqu'il s'agit là d'un élément essentiel de mon travail. Certains des rôles qu'il faut remplir comme technicien spécialiste exigent des connaissances théoriques très précises, ce qui fait qu'il est important de se concentrer sur le domaine particulier de la chimie dans lequel vous souhaitez travailler. Il y a des personnes qui font mon travail dans toutes les villes, grandes et petites, ainsi que dans la plupart des entreprises de services publics et dans certaines usines, mais la majorité des emplois à pourvoir le sont dans des organismes gouvernementaux répartis dans l'ensemble du pays.
Personne ne m'oblige à être membre d'une association quelconque mais j'assiste à des séminaires et des congrès. Je garde le contact avec les personnes que je rencontre dans de telles occasions, ainsi que dans des cours et sur le terrain. La lecture, le réseautage et le mentorat constituent des modes d'apprentissage fort importants. Je peux constater ce qu'on accomplit ailleurs et reprendre à mon compte ce qui fonctionne. Je n'hésite pas non plus à partager mes propres expériences de manière que d'autres puissent en profiter. Outre ce que je lis, mon adhésion à un certain nombre d'organismes environnementaux non gouvernementaux me profite grandement, sans compter que je peux ainsi apporter quelque chose en retour à la collectivité.
Les questions d'approvisionnement et de conservation des eaux prendront de plus en plus de place. Dans tous les grands centres, l'eau devra être utilisée à meilleur escient. Dans notre secteur, se sont les SPSE (substances perturbatrices des systèmes endocriniens) qui voleront bientôt la vedette. Ces substances devront être analysées sur le plan chimique, leur cheminement environnemental devra être étudié et il faudra apprendre comment faire pour éviter qu'elles nuisent à l'environnement.
Quiconque est intéressé par ce type de travail doit d'abord acquérir de l'expérience en laboratoire et avoir fait des études en gestion de l'environnement. En effet, l'expérience dans un laboratoire de chimie analytique proposant une gamme complète de services est de la plus haute importance. La compréhension des meilleures pratiques à adopter, du volet non théorique de la chimie et du travail sur le terrain est un autre élément presque indispensable. Il faut comprendre la chimie de l'eau de surface et des déchets ainsi que les procédés industriels en présence. Sans un tel bagage, un technicien ne saura quelle analyse recommander. Par ailleurs, l'échantillonnage et les analyses font de plus en plus appel à l'ordinateur. Donc, une bonne compréhension des systèmes informatiques et des opérations informatisées est essentielle. Les communications interpersonnelles constituent elles aussi un élément de premier plan, un aspect dont la plupart des établissements d'enseignement post-secondaire ne se préoccupent pas à l'heure actuelle.
Je travaille du lundi au vendredi, de 8h à 16h. Toutefois, ces heures seront bientôt prolongées de manière à nous permettre de profiter d'un vendredi de congé sur deux. Il est peu probable cependant que des heures aussi régulières soient offertes dans un laboratoire non gouvernemental. Habituellement, le travail sur le terrain représente entre 50% et 60% de l'ensemble de la tâche, le reste du temps étant passé dans un bureau. Ces pourcentages varient selon le poste occupé. Mes fonctions me permettent d'effectuer des analyses d'eau de surface l'année durant. En hiver, nous avons recours à des pointeaux pour percer des trous dans la glace. Ce type de travail vous expose nécessairement à des produits chimiques et des substances polluantes, ce qu'il fait qu'il faut absolument respecter les directives de sécurité et utiliser le matériel approprié. Nous travaillons près de rivières, de ruisseaux et d'étangs, ce qui exige le port d'un équipement de protection spécial et de vêtements chauds en hiver. Les analyses sont effectuées au laboratoire, où sont également rédigés les rapports. Une autre facette de mon travail me permet de rencontrer divers groupes afin de discuter de problèmes environnementaux. Il est particulièrement intéressant de résoudre de tels problèmes en retraçant le cheminement de matières toxiques pour pouvoir constater à quel endroit elles sont entrées en contact avec le réseau hydrographique.
Je guide des techniciens spécialistes subalternes et j'effectue du travail de sensibilisation dans le cadre de causeries avec des représentants du monde des affaires ou des groupes environnementaux. Depuis pratiquement une quinzaine d'années, il y a beaucoup moins de substances polluantes qui s'infiltrent dans le réseau hydrographique. Grâce à une prise de conscience accrue du grand public ainsi qu'à l'évolution des attitudes et des comportements, la situation s'améliore graduellement, mais il reste encore bien du travail à accomplir.
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Dans un esprit de respect, de réciprocité et de vérité, nous honorons et reconnaissons Moh’kinsstis, le territoire traditionnel du Traité 7 et les pratiques orales de la confédération des Pieds-Noirs : Siksika, Kainai, Piikani, ainsi que les nations Îyâxe Nakoda et Tsuut’ina. Nous reconnaissons que ce territoire abrite la Nation métisse de l’Alberta, la région 3 au sein de la patrie historique des Métis du Nord-Ouest. Enfin, nous reconnaissons toutes les nations qui vivent, travaillent et se divertissent sur ce territoire, et qui l’honorent et le célèbrent.
In the spirit of respect, reciprocity and truth, we honour and acknowledge Moh’kinsstis and the traditional Treaty 7 territory and oral practices of the Blackfoot confederacy: Siksika, Kainai, Piikani, as well as the Îyâxe Nakoda and Tsuut’ina nations.
We acknowledge that this territory is home to the Métis Nation of Alberta, Region 3, within the historical Northwest Métis homeland. Finally, we recognize all Nations who live, work and play on this land and honour and celebrate this territory.
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