Imaginez que vous arrivez tout juste d'une réunion très animée, chargé d'une pile de notes qui témoignent du sérieux de l'ordre du jour. Vous êtes technicien ou technologue en biologie et votre équipe vient tout juste d'être chargée de faire enquête sur un problème environnemental lié à la rivière de votre région. Il y a deux jours, un échantillonnage de routine a révélé la présence d'une substance étrangère jusqu'ici inconnue dans l'eau de la rivière. Vous jouerez un rôle clé dans les jours à venir, car votre équipe travaillera d'arrache-pied afin d'identifier le composé inconnu, de découvrir sa provenance et de connaître ses répercussions sur l'écosystème de la rivière.
En tant que technicien ou technologue en biologie, vous travaillez en étroite collaboration avec une équipe de biologistes surveillants afin d'effectuer des tests, de consigner les observations et de rechercher de l'information. Pour s'acquitter de cette nouvelle tâche, l'équipe s'agrandira et comprendra des chimistes, des écotoxicologues et des hydrologues. Pour commencer, le personnel du laboratoire de chimie isole et identifie le composé à l'aide de la chromatographie. Une fois l'élément identifié, vous pouvez commencer à étudier les effets éventuels qu'il pourrait avoir sur l'écosystème. Vous utilisez dans votre laboratoire un grand aquarium qui a été conçu pour reproduire la rivière ainsi que sa flore et sa faune naturelles. Vous commencez par ajouter graduellement le composé dans l'aquarium, en prenant soin de noter les effets obtenus. Vous étudiez la réaction des végétaux en mesurant leur respiration et vous observez attentivement les poissons afin de voir si le composé modifie leur comportement ou leur taux d'alimentation. Dans quelques jours, vous retirerez certains poissons de l'aquarium afin d'examiner leurs organes et leurs excréments pour étudier de plus près la façon dont leur organisme réagit au composé. Toutes les données recueillies à partir des analyses en laboratoire sont consignées, puis présentées à l'équipe de scientifiques qui mène l'enquête, puisque vous travaillez en étroite collaboration afin de comprendre l'impact de ce nouveau composé.
Les fonctions types varient beaucoup d'un emploi à l'autre, mais la liste qui suit donne un exemple des fonctions qu'un technicien ou technologue en biologie est susceptible de remplir :
Les techniciens ou technologues en biologie travaillent dans divers endroits, dont les suivants :
En laboratoire :
Sur le terrain :
Au bureau :
Il existe un certain nombre d'endroits où les techniciens ou technologues en biologie peuvent trouver un emploi. Parmi eux, on compte les suivants :
Si vous êtes actuellement à l'école secondaire et que vous envisagez une carrière en tant que technicien ou technologue en biologie, vous devez avoir d'excellents résultats dans les domaines suivants ou une prédilection pour ces derniers :
Dans la majorité des cas, la qualification minimale requise afin de travailler en tant que technicien ou technologue en biologie est un diplôme technique.
Si vous êtes étudiant au niveau postsecondaire et que vous envisagez une carrière en tant que technicien ou technologue en biologie, les programmes suivants conviennent particulièrement à la carrière à laquelle vous vous destinez :
Bien que l'obtention d'une accréditation ne soit pas nécessaire pour travailler en tant que technicien ou technologue en biologie, certains spécialistes peuvent demander d'être reconnus en tant que biologistes professionnels ou d'être accrédités en qualité de technicien ou de technologue. Les exigences inhérentes à ces deux fonctions varient selon les provinces.
Melanie Towers se rappelle qu'on les encourageait souvent, elle et son frère, à aller jouer dehors lorsqu'ils vivaient sur une ferme de la Saskatchewan. « J'étais toujours à l'extérieur en train de jouer avec des animaux, que ce soit des serpents, des souris, des grenouilles ou des lézards. Mes parents trouvaient important que j'explore la nature. » Ces années d'exploration ont suscité en elle un amour pour la biologie alors qu'elle fréquentait l'école secondaire, un amour qui s'est traduit quelques années plus tard en un diplôme en biotechnologie de la Saskatchewan Institute of Applied Science and Technology.
Aujourd'hui, Melanie travaille comme technicienne de recherche en microbiologie pour la compagnie Droycon Bioconcepts Incorporated de Regina. Le printemps, l'été et les premiers mois de l'automne sont les périodes les plus achalandées de l'année pour Melanie puisque c'est à ce moment qu'elle consacre la majeure partie de son temps aux tests en laboratoire. La plupart des tests qu'elle effectue portent sur le contenu bactérien de puits commerciaux et privés de la Saskatchewan, de l'Alberta et de la Colombie-Britannique.
En tant que technicienne en microbiologie, Melanie analyse l'eau des puits pour détecter les cas d'encrassement biologique. « Il y a beaucoup de microbes qui croissent dans les eaux de puits mais, lorsqu'un type de microbe croît trop rapidement, il peut boucher le puits. C'est ce que nous appelons de l'encrassement biologique. » Il lui faut donc tester des échantillons de bactéries provenant du puits qui a été bouché afin de déterminer l'espèce de bactérie à l'origine du problème. Elle a recours à un test de réactivité pour vérifier la présence d'une variété de bactéries dans les échantillons d'eau et pour en préciser le taux d'activité.
L'un des volets intéressants de l'emploi de Melanie est le travail qu'elle effectue en laboratoire. « Je viens travailler chaque matin en ne sachant jamais de quoi sera faite ma journée. » Le projet des cinq usines de traitement des eaux du Nord de la Saskatchewan en est un bon exemple. Melanie s'y est rendue à plusieurs reprises pour enseigner au personnel un nouveau test permettant de vérifier la présence dans l'eau de coliformes fécaux. Jusqu'alors, les préposés des usines de traitement expédiaient les échantillons d'eau à un laboratoire de Saskatoon et il pouvait s'écouler jusqu'à deux semaines avant que les résultats ne leur parviennent. Le temps que mettent les échantillons à parvenir au laboratoire peut affecter leur composition microbiologique et fausser les données relatives au contenu bactérien de l'eau. De plus, le temps qu'ils mettent à retourner à leur point de départ peut nuire à la qualité de l'eau potable. « La devise de l'entreprise est d'expédier le laboratoire là où se trouvent les échantillons et non l'inverse. Nous enseignons aux membres des collectivités comment effectuer eux-mêmes les tests bactériologiques. » Plus court sera le délai d'exécution, plus vite les préposés des usines de traitement des eaux pourront détecter la présence de coliformes fécaux.
Ce sont des projets uniques comme celui-ci qui procurent à Melanie le sentiment qu'elle apporte une contribution positive à la cause environnementale. « En apprenant aux gens à effectuer eux-mêmes ces tests bactériologiques, les préposés des usines de traitement pourront dorénavant s'attaquer à un problème beaucoup plus rapidement. » Ainsi, les collectivités et l'environnement qui seront en contact avec l'eau seront protégés. « Je suis fière d'avoir pu contribuer à la protection de l'environnement naturel de la région. »
Nous travaillons actuellement sur la version française du site que nous espérons lancer très bientôt!
Merci pour votre patience et compréhension pendant que nous finalisons la version améliorée du site.
We are working to launch the French site very soon!
Thank you for your patience while we finalize the new and improved version of our website.