Je commence à travailler avant le lever du soleil car, en tant que technicien en aquaculture, je sais que les premières heures de la journée sont cruciales pour la santé et le bien-être des organismes aquatiques dont je m’occupe. Je consacre quelques heures à surveiller la qualité de l’eau et à régler les systèmes de l’écloserie, s’il y a lieu.
Après avoir effectué mes rondes matinales, je nourris les poissons et les autres animaux aquatiques dont nous avons la charge. Je mesure soigneusement les quantités d’aliments, que je répartis de manière égale dans les réservoirs et les étangs.
Tout au long de la journée, je surveille la santé et le comportement des animaux en portant attention à tout signe de stress, de maladie ou d’autre problème. Je règle les paramètres de la qualité de l’eau ou de l’environnement pour garantir le confort et la sécurité des animaux.
En fin de journée, je commence à me préparer en vue du lendemain en prenant des notes et en mettant à jour mes dossiers. J’éprouve un sentiment de satisfaction en quittant l’écloserie, sachant que mon travail a contribué au bien-être des organismes aquatiques dont je m’occupe, ainsi qu’à la durabilité de l’industrie aquacole.
Les fonctions du poste peuvent varier d’un emploi à l’autre, mais, en général, les techniciens en aquaculture exécutent les tâches suivantes :
Les techniciens en aquaculture travaillent à divers endroits :
Au bureau :
Sur le terrain :
Les personnes qui travaillent dans des entreprises aquacoles peuvent parfois se sentir isolées, car leur lieu de travail est éloigné et elles travaillent de longues heures.
Il existe plusieurs endroits où les techniciens en aquaculture peuvent trouver un emploi :
Chercher des emplois sur la plateforme d’offres d’emplois d’ECO Canada
Si vous envisagez une carrière en tant que technicien en aquaculture, vous devez vous intéresser de près à ce qui suit :
Si vous envisagez une carrière en tant que technicien en aquaculture, les programmes les plus pertinents sont les suivants :
Dans la plupart des cas, vous devez posséder au minimum un diplôme technique d’études collégiales.
Bien que l’obtention d’un certificat ne soit pas nécessaire pour travailler comme technicien en aquaculture, la majorité des praticiens choisissent de devenir membres d’organisations telles que l’Association aquicole du Canada (AAC).
Notre agrément de professionnel de l’environnement (EP) peut également vous aider à progresser dans la carrière en environnement que vous avez choisie.
Compétences techniques
Compétences personnelles et professionnelles
Les techniciens en aquaculture sont classés dans les groupes de professions suivants :
Code CNP : 22110 – Technologues et techniciens/techniciennes en biologie
Qu’est-ce qu’un code CNP?
La Classification nationale des professions (CNP) établit un vocabulaire normalisé pour décrire le travail exécuté par la population canadienne sur le marché du travail. Elle permet aux statisticiens, aux analystes du marché du travail, aux conseillers d’orientation professionnelle, aux employeurs et aux chercheurs d’emploi de disposer d’une manière cohérente de recueillir des données ainsi que de décrire et comprendre la nature du travail effectué dans différentes professions.
Les techniciens en aquaculture peuvent également porter les titres de postes suivants :
Le salaire horaire médian du technicien en aquaculture est de 27,00 $ au Canada. Le salaire horaire dans cette profession peut aller de 17,28 $ à 38,46 $, selon le type d’emploi précis et les années d’expérience (Source : Guichet emplois du Canada).
Les techniciens en aquaculture ont une incidence importante, qui se fait sentir dans plusieurs domaines allant de la durabilité de l’environnement à la croissance économique, en passant par la sécurité alimentaire.
La capacité à promouvoir des pratiques durables dans l’industrie est l’un des aspects les plus importants de l’incidence des techniciens en aquaculture. En surveillant la qualité de l’eau, en réduisant les déchets et la pollution, ainsi qu’en garantissant la santé et le bien-être des organismes aquatiques, ils contribuent à assurer l’équilibre délicat entre les besoins de l’environnement et l’industrie.
La contribution des techniciens en aquaculture à la croissance économique et à la sécurité alimentaire n’est pas négligeable. La population mondiale ne cessant d’augmenter, la demande de produits de la mer s’intensifie également, faisant de l’aquaculture une source essentielle de protéines pour des millions de personnes. En maximisant le rendement, en minimisant les coûts et en favorisant le recours à des pratiques de gestion exemplaires, les techniciens en aquaculture contribuent à la croissance de l’industrie et à une source de nourriture fiable pour les communautés du monde entier.
Ces travailleurs ont également une incidence importante sur l’innovation, car ils développent et mettent en œuvre de nouvelles technologies et techniques visant à améliorer la santé et la croissance des organismes aquatiques. Qu’il s’agisse de progrès dans l’alimentation et la nutrition ou de la mise au point de nouveaux équipements et systèmes, les techniciens en aquaculture sont souvent à l’avant-garde de l’innovation dans l’industrie.
Pour Patrick Ménard, « l'élément humain » est l'aspect le plus intéressant de son travail. « Nous établissons une relation avec nos clients, les agriculteurs. J'aime aussi pouvoir travailler en plein air, surtout l'été. »
« Mon travail change d'une saison à l'autre. L'été, c'est à l'extérieur la plupart du temps, par exemple pour vérifier l'état des champs et voir à la conservation des ressources et à la prévention de l'érosion. L'hiver, nous consultons les agriculteurs pour leur fournir des plans de production sur place, ce qui exige de trois jours à une semaine pour chaque client. »
« Nous travaillons à l'ordinateur, à l'aide de photos aériennes, pour déterminer la superficie des terres, les contours des champs, leur emplacement exact, etc. »
L'accent est mis sur le changement à long terme. « Nous recourons aux essais et à la formation pour modifier les pratiques agricoles lentement et graduellement. Nous évaluons les champs pour déterminer l'érosion causée par la pente ou l'angle et nous suggérons de nouveaux moyens de travailler la terre. » Pour l'entretien du sol, Patrick recommande d'employer les techniques d'aération appropriées, de laisser les résidus sur place et de varier les techniques d'ensemencement.
Patrick a été formé en suivant un programme d'études de trois ans dans un cégep et des cours dans un collège d'agriculture au Québec.
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