Imaginez que, à titre de spécialiste des pêches, vous commenciez votre journée en vous préparant à plonger dans le monde varié et passionnant de la gestion, de la conservation et de la protection du milieu biologique marin. Vous commencez la matinée par consulter vos courriels, afin d'obtenir les dernières mises à jour sur les règlements, les recherches ou les rapports concernant les populations locales de poissons.
Après avoir passé au crible votre boîte de réception, vous vous rendez sur le terrain pour recueillir des données sur les populations de poissons et leurs habitats, ce qui demande de déployer des capteurs, de recueillir des échantillons d’eau et d'observer le comportement des poissons dans leur environnement naturel.
De retour au bureau, vous vous attelez à l’analyse des données recueillies et à l’établissement des tendances ou des modèles qui signalent des changements dans les populations de poissons ou leur environnement. Cette analyse sert de fondement à l’élaboration et à la mise en œuvre de politiques et de règlements visant à promouvoir des pratiques de pêche durables et à préserver les écosystèmes marins.
Votre rôle consiste également à collaborer avec des professionnels tels que des scientifiques, des pêcheurs ou des décideurs politiques, et ce, dans différents contextes, par exemple en assistant à des réunions ou à des conférences, en participant à des groupes de travail et en partageant votre expertise en matière de biologie, d’écologie et de gestion des pêches.
Outre vos tâches sur le terrain et vos travaux de recherche, vous prenez part à des actions de sensibilisation et d’éducation afin de promouvoir des pratiques de pêche responsables et de protéger les écosystèmes marins. Les réunions avec les pêcheurs, les présentations aux communautés locales ou la collaboration avec les écoles dans le cadre de programmes éducatifs sont autant d’activités qui font partie d’une journée de travail.
Les fonctions peuvent varier considérablement d’un emploi à l’autre, mais la liste qui suit donne un exemple des fonctions qu’un technicien des pêches est susceptible de remplir :
Les techniciens des pêches travaillent dans des bureaux, sur le terrain et en laboratoire, où ils exercent diverses fonctions.
Au bureau
Sur le terrain
En laboratoire
Les techniciens des pêches sont employés dans un large éventail de milieux et d’industries, où ils contribuent à la gestion durable et à la conservation des écosystèmes aquatiques et des populations de poissons. Voici des milieux de travail courants pour les techniciens des pêches :
Chercher des emplois sur la plateforme d’offres d’emplois d’ECO Canada
Si vous envisagez une carrière en tant que technicien des pêches, vous devez vous intéresser de près à ce qui suit :
Si vous étudiez au niveau postsecondaire et que vous envisagez une carrière en tant que technicien des pêches, les programmes les plus pertinents sont les suivants :
Dans la plupart des cas, la formation minimale requise pour travailler en tant que technicien des pêches est un diplôme de premier cycle ou un programme d’études supérieures de deux ou trois ans.
En adéquation avec les normes de l'industrie, les certifications professionnelles attestent des compétences et connaissances spécialisées des techniciens des pêches, ce qui peut améliorer leurs perspectives d’emploi en soulignant leur engagement envers l’excellence et en garantissant qu’ils contribuent à des pratiques de pêche sûres et durables. Il est possible d’obtenir une certification ou un permis auprès des organismes de réglementation de la profession provinciaux ou territoriaux.
Notre titre de professionnel·le de l’environnement (EP®) peut également vous aider à progresser dans la carrière en environnement que vous avez choisie.
Compétences techniques
Compétences personnelles et professionnelles
Les techniciens des pêches sont classés dans les groupes de professions suivants :
Code CNP : 22110 – Technologues et techniciens/techniciennes en biologie
Qu’est-ce qu’un code de la CNP?
La Classification nationale des professions (CNP) établit un vocabulaire normalisé pour décrire le travail exécuté par la population canadienne sur le marché du travail. Elle permet aux statisticiens, aux analystes du marché du travail, aux conseillers d’orientation professionnelle, aux employeurs et aux chercheurs d’emploi de disposer d’une manière cohérente de recueillir des données ainsi que de décrire et comprendre la nature du travail effectué dans différentes professions.
Le salaire annuel médian d’un technicien des pêches est d’environ 56 200 $ au Canada. Le salaire annuel dans cette profession peut aller de 35 900 $ à 80 000 $ selon le type d’emploi précis et les années d’expérience. (Source : Guichet-Emplois)
Les techniciens des pêches sont essentiels à la conservation des écosystèmes aquatiques, ce qui fait qu'ils exercent une profession intrinsèquement environnementale. Chargés de surveiller les populations de poissons, d’évaluer la qualité de l’eau et de mettre en œuvre des projets de restauration de l’habitat, ces techniciens ont une incidence directe sur l’environnement, du fait qu’ils garantissent la durabilité et la santé de la vie aquatique. Leur travail favorise l’équilibre entre les activités humaines, telles que la pêche et le développement industriel, et la préservation des habitats naturels, essentiels à la biodiversité.
Cette profession promeut des pratiques durables qui maintiennent les populations de poissons à des niveaux sains, garantissant que les industries de la pêche peuvent prospérer sans épuiser les ressources. Les techniciens des pêches permettent également de préserver les moyens de subsistance des communautés qui dépendent de la pêche, contribuant ainsi à la sécurité alimentaire et à la stabilité économique. Sur le plan social, leurs efforts en matière d’éducation à l’environnement et d’engagement communautaire sensibilisent la population à l’importance de la pêche durable et à la conservation des ressources aquatiques. Les techniciens des pêches veillent à ce que les stratégies de gestion de la pêche tiennent compte de considérations environnementales, économiques et sociales.
Ce rôle constitue un lien essentiel entre la recherche scientifique et les efforts de conservation sur le terrain, garantissant une interaction durable entre les êtres humains et les écosystèmes aquatiques.
Je suis Métis et je parle couramment le cri. J'ai vécu dans le Nord toute ma vie et j'ai grandi dans la petite collectivité de pêcheurs de Moose Lake (Manitoba). Lorsque j'avais deux ou trois ans, la construction d'un barrage hydroélectrique à proximité de notre collectivité a modifié radicalement l'écosystème de la région. Moose Lake a été inondée, et la plupart des familles ont dû déménager sur des terres plus élevées. Notre lac est devenu un réservoir, et cela a eu des répercussions sur la population de poissons et la faune. Mon grand père et mes oncles étaient des pêcheurs et des trappeurs commerciaux prospères, mais la construction du barrage hydroélectrique a tout changé.
Les sorties que j'ai faites dans la nature avec mon grand père et mes oncles lorsque j'étais enfant m'ont aidé à découvrir une passion pour l'environnement. Je savais que je voulais travailler avec les ressources naturelles et j'ai fait en sorte que cela se réalise. En 1983, j'ai obtenu en emploi comme adjoint à l'aménagement des ressources naturelles au ministère des Ressources naturelles du Manitoba. Je m'occupais de tous les aspects de l'aménagement des ressources, de la foresterie à l'application des lois, en passant par l'extinction des incendies, la trappe et la pêche. Plus tard, en 1999, j'ai pris un congé autorisé et me suis inscrit au programme de technologie des ressources naturelles du Keewatin Community College de The Pas (Manitoba). C'est un programme formidable qui comprend un large éventail de cours très intéressants. J'ai appris sur tous les différents aspects des ressources naturelles. Lorsque j'ai reçu mon diplôme en 2001, j'ai accepté un emploi à Conservation Manitoba auprès du service régional des pêches.
Je crois que l'on accorde souvent trop d'importance aux évaluations strictement scientifiques des ressources. Lorsqu'on me demande de procéder à l'évaluation des ressources d'un lac, je vais m'informer auprès des aînés des zones de pêche traditionnelles. Si les pêcheurs y prennent du poisson, alors c'est là que je dois effectuer les tests. Dans ce domaine, nous avons besoin d'un plus grand nombre d'Autochtones qui possèdent des connaissances traditionnelles.
Comme je crois à la très grande importance des connaissances traditionnelles dans ma profession, j'ai pour projet de créer une base de données qui rassemblera les vastes connaissances de nos aînés sur notre écosystème. Elle renfermera les entrevues que j'ai menées auprès d'aînés. Pareil document d'archives préservera la sagesse des aînés pour les générations à venir. Je crois que dans l'avenir, les connaissances traditionnelles seront appliquées plus souvent aux décisions de gestion relatives à la Terre mère.
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