Imaginez travailler comme zoologiste dans les contrées sauvages des Territoires du Nord-Ouest. Les étendues couvertes de neige, la forêt boréale et les lacs gelés font office de paysage, ce qui crée un écosystème unique impitoyable tant pour la faune que pour les chercheurs.
Votre journée commence tôt, en vous couvrant de vêtements d’hiver spécialement conçus pour résister aux températures glaciales de l’Arctique. Alors que vous marchez vers votre site de recherche, le craquement de vos bottes sur le sol recouvert de neige glacée résonne dans le calme froid.
Aujourd’hui, le sujet de vos recherches est l’insaisissable renard arctique, maître de la survie dans ces conditions nordiques extrêmes. Vous installez des points d’observation en faisant bien attention qu’ils se fondent au paysage hivernal. La fourrure complètement blanche du renard arctique lui permet de se camoufler dans la neige, une preuve des adaptations qui permettent à ces créatures de vivre dans cet environnement intransigeant.
Au milieu de la journée, comme vous naviguez sur les plans d’eau gelés afin d’étudier la vie marine qui se trouve sous la couche de glace, la baisse des températures amène avec elle son lot de défis. Après avoir découpé la surface glacée, vous insérez une caméra spécialisée pour voir les activités subaquatiques des poissons et d’autres espèces marines des Territoires du Nord-Ouest. Votre travail est essentiel pour comprendre comment ces espèces se comportent dans le froid extrême de ces régions et comment elles s’y adaptent.
À votre retour à la base de recherche à la fin de la journée, vous compilez les données, visionnez les images et réfléchissez aux défis propres à la faune vivant dans ces étendues nordiques. Vos recherches aident non seulement à mieux comprendre les écosystèmes arctiques, mais aussi à préserver la biodiversité unique qui s’y trouve, démontrant ainsi l’importance des efforts de conservation dans l’Arctique canadien.
Les fonctions peuvent varier considérablement d’un emploi à l’autre, mais la liste qui suit donne un exemple des fonctions qu’un zoologiste est susceptible de remplir :
Les zoologistes travaillent à divers endroits :
Au bureau :
Sur le terrain :
En laboratoire :
Il existe plusieurs endroits où les chimistes de l’environnement peuvent trouver un emploi :
Chercher des emplois sur la plateforme d’offres d’emplois d’ECO Canada
Si vous envisagez une carrière en tant que zoologiste, les programmes les plus pertinents sont les suivants :
En général, le niveau d’éducation minimal requis est un grade de premier cycle. Les zoologistes sont souvent employés par des ministères provinciaux à la fin de leurs études, ce qui est un emploi idéal pour eux.
Si vous étudiez au niveau postsecondaire et que vous envisagez une carrière en tant que zoologiste, les programmes les plus pertinents sont les suivants :
Notre titre de professionnel·le de l’environnement (EP®) peut également vous aider à progresser dans la carrière en environnement que vous avez choisie.
Compétences techniques
Compétences personnelles et professionnelles
Les employeurs en environnement recherchent des professionnels qui sont dotés de connaissances techniques et de compétences personnelles et professionnelles. Regardez gratuitement notre webinaire Les compétences essentielles, non optionnelles ou suivez nos formations sur les compétences essentielles.
Les biologistes de la faune sont classés dans les groupes de professions suivants :
NOC Code : 21110-Biologistes et personnel scientifique assimilé
Qu’est-ce qu’un code CNP?
La Classification nationale des professions (CNP) établit un vocabulaire normalisé pour décrire le travail exécuté par la population canadienne sur le marché du travail. Elle permet aux statisticiens, aux analystes du marché du travail, aux conseillers d’orientation professionnelle, aux employeurs et aux chercheurs d’emploi de disposer d’une manière cohérente de recueillir des données ainsi que de décrire et comprendre la nature du travail effectué dans différentes professions.
En général, le salaire annuel du zoologiste se situe autour de 87 470 $ au Canada. Le salaire médian dans cette profession est de 62 399 $ et le salaire annuel peut aller de 32 000 $ à 97 000 $ selon le type d’emploi précis et les années d’expérience (Source : Payfactors).
La zoologie comprend plusieurs domaines d’étude, dont des spécialisations en comportement animal, en physiologie (le fonctionnement des organismes et l’influence de l’environnement sur ceux-ci), en anatomie (le fonctionnement de la structure physique d’un organisme) et en taxonomie (la classification des organismes en groupes). Les recherches dans ces domaines sont toutes primordiales pour mieux comprendre les questions environnementales et protéger les espèces animales au Canada.
Il est possible de se spécialiser en fonction de ses champs d’intérêt. Par exemple, vous pouvez vous spécialiser dans les mammifères, les oiseaux ou les reptiles. De plus, si toutes ces espèces vous intéressent, il est possible d’étudier les différences existant entre elles et les raisons de leur présence.
Les zoologistes peuvent aider l’humain à comprendre de façon importante la relation entre les changements climatiques et les comportements des espèces. Vos résultats pourraient orienter les changements à apporter aux comportements humains afin d’améliorer le bien-être des espèces animales partout au Canada.
J'ai passé bien du temps en pleine nature quand j'étais petit. L'écologie m'a toujours intéressé et j'ai grandi avec l'idée que je pourrais faire progresser nos connaissances en matière d'écologie ainsi que d'évolution. J'ai commencé mes études universitaires au début des années 1970 et j'ai obtenu mon doctorat à la fin de cette même décennie. Je suis devenu professeur adjoint à l'université et j'ai poursuivi mes recherches en écologie.
Au cours des vingt dernières années, j'ai collaboré avec plusieurs universités, tant à l'étranger qu'au Canada. Mes travaux en écologie évolutionniste ont surtout porté sur les répercussions des habitats choisis, principalement pour les petits mammifères. Toutefois, je tente de dégager une « vue d'ensemble » sans restreindre ma compréhension à un groupe d'espèces en particulier. Le rédacteur en chef et les examinateurs d'une importante revue scientifique ont reconnu dès le début la valeur de mes théories ainsi que du travail empirique accompli, ce qui a aidé à solidifier mon intérêt par rapport à la question des habitats. Depuis, j'ai élargi la portée de mes théories fondamentales et j'ai pu répondre à nombre de questions au sujet du rôle de l'habitat, aux niveaux de l'écologie et de l'évolution ainsi que par rapport aux espèces sauvages. J'aime bien me retrouver sur le terrain et j'invite les étudiants à prendre part aux travaux qui s'y déroulent. De telles activités pratiques nous permettent de mieux comprendre l'écologie et la biologie évolutionniste. Souvent, ce travail et les diverses expériences menées sur place stimulent mon esprit. Mon rôle d'enseignant se marie parfaitement à celui de chercheur. Je suis donc en mesure de beaucoup mieux comprendre la nature et de transmettre ces connaissances à de nouvelles générations d'écologistes.
Le travail sur le terrain me permet de demeurer en contact avec ce qui est pratique et ce qui importe vraiment. Je me tiens au courant de ce qui se passe en lisant des publications spécialisées, revoyant des manuscrits, élaborant des théories, enseignant à mes étudiants et faisant du réseautage avec mes collègues. Grâce à Internet, je peux garder le contact avec d'autres travailleurs scientifiques de partout dans le monde et échanger avec eux. En outre, je participe aux rencontres annuelles organisées par la Société canadienne de zoologie ainsi qu'à un congrès international d'envergure chaque année.
Nombreuses sont les possibilités d'emploi compte tenu de l'importance toujours accrue accordée par le gouvernement et la société aux questions d'environnement. Dans le monde universitaire, les augmentations salariales sont associées aux réalisations. Après être devenu professeur à part entière, les possibilités d'avancement se situent principalement du côté administratif. Sur le plan personnel, j'ai l'intention de me pencher plus à fond sur les comportements d'adaptation des animaux comme indicateurs de stress environnemental. J'espère être davantage actif à l'échelle internationale et montrer comment solutionner certains problèmes de conservation, grâce aux connaissances que nous avons acquises au cours des deux dernières décennies de travaux de recherche menés sur le terrain et portant sur les petits mammifères, connaissances que nous continuons d'ailleurs d'accumuler.
Si vous envisagez devenir professeur d'écologie ou de zoologie à l'université, il vous faudra suivre des études en mathématiques et obtenir un diplôme de niveau supérieur en biologie. Les personnes qui travaillent dans ce domaine doivent pouvoir adopter une perspective d'étude élargie des problèmes. Il vaut mieux être davantage intéressé par les problèmes eux-mêmes que par certaines espèces d'animaux ou de plantes en particulier. Les gens qui ont de l'expérience et des antécédents solides en projets de conservation internationaux auront un avantage. Des postes en environnement sont à pourvoir d'un océan à l'autre mais leur concentration est évidente à Ottawa et dans les capitales provinciales.
Mes activités quotidiennes varient selon la saison. En automne et en hiver, je me concentre sur l'enseignement et j'interagis avec les étudiants, les autres membres du corps professoral et les administrateurs. En été, j'aime bien être sur le terrain, aux lieux que nous avons choisis pour effectuer nos recherches, dans le sud et dans le nord de l'Ontario, dans le sud de l'Alberta et dans l'Arctique. J'ai ainsi l'occasion de travailler avec différents biologistes et forestiers ainsi qu'avec des organismes gouvernementaux. Officiellement, je travaille 35 heures par semaine, mais la barre des 80 est souvent atteinte et même dépassée, surtout lorsque des travaux sont menés sur le terrain. À l'enseignement et au travail sur le terrain se greffent les analyses statistiques, les simulations informatiques, la manipulation d'animaux sauvages, l'utilisation de divers articles de sécurité et de capture, la rédaction, l'examen d'ébauches et la présentation de demandes de subventions, l'organisation de séminaires et de symposiums ainsi que des tâches administratives.
La recherche et la formation de nouvelles générations d'étudiants, afin qu'ils pensent en termes d'écologie, d'évolution et de conservation, sont enrichissantes pour tout le monde. J'ai la chance de pouvoir adopter de nouveaux cheminements de pensée créatifs et j'en suis reconnaissant. Cette liberté de pensée me permet d'apporter des solutions novatrices à des problèmes environnementaux.
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