Objectifs verts, occasions grandioses: prévisions sur la main-d’œuvre environnementale au Canada d’ici 2033 .
Calgary, AB, le 31 mai 2024 – ECO Canada, une organisation de premier plan qui se consacre à l’avancement des carrières et de la main-d’œuvre en environnement, a publié les résultats de sa dernière recherche nationale intitulée « Objectifs verts, occasions grandioses: prévisions sur la main-d’œuvre environnementale au Canada d’ici 2033 ». Ce rapport met en lumière l’état actuel de la main-d’œuvre environnementale intersectorielle et multidisciplinaire du Canada, en donnant un aperçu des besoins en matière d’emploi et d’embauche jusqu’en 2033.
« Les conséquences des changements climatiques sont sans précédent pour notre population, l’environnement et notre économie. En apportant notre soutien à des rapports de recherche tels que celui d’ECO Canada, nous travaillons ensemble pour relever les défis d’aujourd’hui et de demain. Ces conclusions nous aiderons à remédier à la pénurie de main-d’œuvre dans le secteur environnemental et à atteindre notre objectif d’une économie nette zéro. » – Randy Boissonnault, ministre de l’Emploi, du Développement de la main‑d’œuvre et des Langues officielles.
Ce rapport sur les perspectives de la demande de main-d’œuvre dans le secteur de l’environnement au Canada fournit des renseignements précieux sur la main-d’œuvre dans le secteur de l’environnement aujourd’hui et sur son évolution au cours de la prochaine décennie pour l’ensemble du pays, par industrie, par spécialisation, par profession et par région.
Points forts du rapport :
– Une main-d’œuvre en expansion : nos perspectives estiment qu’au cours de la prochaine décennie, la main-d’œuvre aura besoin de 480 510 travailleurs environnementaux supplémentaires dans tous les secteurs d’activité.
– Parallèlement à des pénuries de main-d’œuvre : ces ouvertures d’emploi entraîneront des pénuries sur le marché du travail pour certaines professions comme les professions de gestion, les professions exigeant un diplôme universitaire, un diplôme d’études collégiales ou un apprentissage.
– Combler le déficit de retraite : un travailleur canadien sur cinq atteindra l’âge de la retraite au cours de la prochaine décennie, et les deux tiers de ces offres d’emploi nécessiteront une formation post-secondaire ou une expertise en gestion. Les déficits de compétences résultant de la nouvelle vague de départs à la retraite sont aggravés par les besoins en main-d’œuvre du secteur environnemental en expansion.
– Diversité de la main-d’œuvre : si l’immigration contribuera à combler certaines de ces lacunes, l’engagement des groupes sous-représentés dans la main-d’œuvre canadienne et l’accès à une formation adéquate seront essentiels pour garantir que les compétences de la main-d’œuvre environnementale correspondent aux postes à pourvoir.
Les données et les réflexions contenues dans ce rapport peuvent contribuer à éclairer les décisions en matière d’entreprises, de politiques, de programmes et de carrières. Elles peuvent contribuer à briser des mythes et à révéler des opportunités pour les industries, les employeurs, les gouvernements, les communautés, les universités et les individus. Après tout, les talents environnementaux dans chaque industrie et discipline seront essentiels pour que le Canada atteigne un avenir durable, prospère, inclusif et équitable.
Pour télécharger le rapport national complet, rendez-vous ici.
Étant donné que les besoins en main-d’œuvre environnementale peuvent varier d’une province à l’autre en fonction des spécificités, ECO Canada a également publié des perspectives ciblées sur la demande de main-d’œuvre environnementale pour les provinces de l’Ontario, du Québec et du Canada atlantique.
Ces rapports peuvent être téléchargés comme suit :
– Télécharger le rapport complet sur l’Ontario ici
– Télécharger le rapport complet du Québec ici
– Télécharger le rapport complet du Canada atlantique ici
Ces rapports ont été soutenus par le Programme de solutions pour la main-d’œuvre sectorielle du gouvernement du Canada.
« Les opinions et interprétations contenues dans cette publication sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles de la Commission européenne.