Imaginez que vous êtes assis dans une bibliothèque médicale tranquille avec une pile de revues et de dossiers de cas empilés en face de vous. Vous êtes un épidémiologiste de l'environnement qui a été appelé pour enquêter sur une série de plaintes émanant de résidants d'un quartier du Nord-Est. Un grand nombre de gens de la région se sont plaints de symptômes comparables à ceux de la grippe et le fait qu'ils habitent tous dans un rayon de cinq pâtés de maisons a suscité des inquiétudes quant à la cause possible. Ce quartier a été érigé sur le site d'une vieille raffinerie d'huile de récupération. En raison de la fréquence anormalement élevée des malades, certains résidants ont commencé à se demander si la région avait été entièrement nettoyée. C‘est à vous qu'il revient d'enquêter sur ces plaintes et de déterminer si ces symptômes résultent de la contamination résiduelle du sol découlant du raffinage.
En tant qu'épidémiologiste de l'environnement, vous êtes en quelque sorte un détective médical qui enquête sur la cause possible de ces maladies dans le voisinage. Même si les familles pensent qu'il s'agit d'une contamination venant de l'ancienne raffinerie, vous devez effectuer votre enquête avec un esprit ouvert et examiner la situation sous tous les angles possibles. Comme la plupart des détectives, vous cherchez le plus d'indices possible. Vous avez déjà passé un certain temps dans la collectivité à interroger les résidants et à consigner leurs symptômes. Vous avez également demandé des échantillons de sol et d'eau de la région à des fins d'analyse. Un autre volet de votre travail de détective consiste à trouver des problèmes similaires dans les revues médicales et épidémiologiques afin d'avoir un meilleur aperçu des causes possibles. Fort d'un tas de revues, des résultats de laboratoire relatifs aux patients de la région et des données environnementales, vous pouvez maintenant commencer à déterminer la cause de la maladie mystérieuse. Vous analyserez et évaluerez les données afin de déterminer avec exactitude la cause du problème et ce qui peut être fait pour l'enrayer.
Les fonctions types varient beaucoup d'un emploi à l'autre, mais la liste qui suit donne un exemple des fonctions qu'un épidémiologiste de l’environnement est susceptible de remplir :
Les épidémiologistes de l'environnement travaillent dans divers endroits, dont les suivants :
Au bureau :
Sur le terrain :
En laboratoire :
Il existe un certain nombre d'endroits où les épidémiologistes de l'environnement peuvent trouver un emploi. Parmi eux, on compte les suivants :
Si vous êtes actuellement à l'école secondaire et que vous envisagez une carrière en tant que épidémiologiste de l’environnement, vous devez avoir d'excellents résultats dans les domaines suivants ou une prédilection pour ces derniers :
Dans la majorité des cas, la qualification minimale requise afin de travailler en tant que épidémiologiste de l'environnement est un diplôme universitaire de cycle supérieur (maîtrise ou doctorat).
Si vous êtes étudiant au niveau postsecondaire et que vous envisagez une carrière en tant que épidémiologiste de l’environnement, les programmes suivants conviennent particulièrement à la carrière à laquelle vous vous destinez :
En plus des programmes ci-dessus, la plupart des épidémiologistes de l'environnement poursuivent des études supérieures en épidémiologie, en biostatistique ou en médecine. Bien que l'obtention d'une accréditation ne soit pas nécessaire afin de travailler en tant qu'épidémiologiste de l‘environnement, de nombreux spécialistes choisissent d'adhérer à des associations professionnelles provinciales. Les épidémiologistes de l'environnement qui sont médecins ou infirmières autorisées doivent également obtenir l'autorisation d'exercer.
Le Dr Michel Joffres a accumulé beaucoup de points de grand voyageur depuis qu'il a été reçu médecin en France : d'abord deux ans de travail dans le Pacifique Sud, puis études à l'Université de Hawaii où il a obtenu un doctorat en épidémiologie.
Le climat du Sud étant peut-être trop confortable, il a déménagé à Edmonton, où il a travaillé en pédiatrie, effectué plusieurs enquêtes sanitaires et mis sur pied un projet de démonstration sur la prévention des maladies du cœur.
En 1995, il est entré à l'Université Dalhousie, où il enseigne l'épidémiologie et dirige des recherches sur les intolérances au milieu. « L'exposition aux substances toxiques et la piètre qualité de l'air dans les locaux peuvent provoquer des symptômes tels que la fatigue ou l'irritation des yeux, du nez ou de la gorge. J'étudie ces symptômes et je vérifie s'il existe un ou plusieurs essais pour confirmer un diagnostic. Ensuite, je trouve un traitement qui convient. Je participe à ce qu'on appelle des " essais cliniques ", dans lesquels on compare des traitements entre eux ou à un placebo. »
« En ce qui concerne les intolérances au milieu, je travaille actuellement dans trois domaines précis - description des maladies, essais et identification de meilleurs traitements. Bien des gens sont affectés par ces problèmes. »
Quel aspect de son travail préfère-t-il? « L'impression de faire ma part pour améliorer la situation. »
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