Imaginez-vous en train de patauger jusqu'aux genoux dans des mares d'eau et de boue brune et épaisse. Derrière vous se trouvent cinq élèves du primaire, chacun portant un bocal en verre et une petite loupe identique à celle que vous avez dans les mains. Vous êtes spécialiste de l'enseignement en environnement et vous servez aujourd'hui de guide à un groupe de jeunes de sept et huit ans que vous emmenez dans un gros marécage, à la recherche d'insectes. Ces élèves étudient les insectes depuis quatre mois dans leur cours de sciences et sont ici pour les scruter de près.
En tant que spécialiste de l'enseignement en environnement, vous participez régulièrement à des excursions comme celles-ci et vous éprouvez du plaisir à l'idée de pouvoir procurer aux jeunes une expérience sur le terrain qui viendra compléter ce qu'ils ont appris en classe. Vous avez commencé cette matinée en expliquant au groupe ce qu'était un marécage, quel était son rôle et pourquoi il était important. Vous lui expliquez que les marécages agissent comme des filtres naturels qui aident à retirer de l'eau les contaminants et les produits chimiques nocifs. Vous avez ensuite divisé les élèves en petits groupes, que vous emmenez un par un dans le marécage. En plus du bocal en verre et de la loupe, chaque enfant a reçu une paire de bottes en caoutchouc et un chapeau de type safari avant de commencer l'exploration. Vous décrivez aux élèves le genre d'insectes qui vivent dans l'eau et la boue et leur expliquez ce qu'ils apportent à l'écosystème. Vous montrez au groupe comment recueillir un peu d'eau dans le bocal et utiliser la loupe pour y observer les créatures vivantes. Dans votre propre bocal, vous tentez de recueillir une corise et montrez votre prise à votre jeune auditoire. Vous lui expliquez comment les corises se déplacent à la surface de l'eau, puis relâchez votre spécimen pour que les enfants puissent le voir nager. Après encore quelques minutes d'exploration, vous ramenez ce groupe à une table où du matériel à dessin a été disposé et lui demandez de faire un diagramme de ce qu'il a vu, pendant que vous repartez en exploration avec un autre groupe. En tant que spécialiste de l'enseignement en environnement, vous savez que ces élèves retourneront chez eux aujourd'hui avec de meilleures connaissances et une plus grande appréciation des insectes et des marécages.
Les fonctions types varient beaucoup d'un emploi à l'autre, mais la liste qui suit donne un exemple des fonctions qu'un spécialiste de l’enseignement en environnement est susceptible de remplir :
Les psychologues environnementalistes travaillent dans divers endroits, dont les suivants :
Au bureau :
Sur le terrain :
En laboratoire :
Il existe un certain nombre d'endroits où les spécialistes de l'enseignement en environnement peuvent trouver un emploi. Parmi eux, on compte les suivants :
Si vous êtes actuellement à l'école secondaire et que vous envisagez une carrière en tant que spécialiste de l’enseignement en environnement, vous devez avoir d'excellents résultats dans les domaines suivants ou une prédilection pour ces derniers :
Dans la majorité des cas, la qualification minimale requise afin de travailler en tant que spécialiste de l’enseignement en environnement est un diplôme universitaire de premier cycle.
Si vous êtes étudiant au niveau postsecondaire et que vous envisagez une carrière en tant que spécialiste de l’enseignement en environnement, les programmes suivants conviennent particulièrement à la carrière à laquelle vous vous destinez :
Les antécédents des spécialistes de l'enseignement en environnement peuvent être variés, mais une compétence indispensable réside en leur capacité de comprendre les méthodes d'apprentissage de chacun.
L'obtention d'une accréditation n'est pas obligatoire afin de travailler en tant que spécialiste de l'enseignement en environnement, à moins de vouloir travailler dans des écoles. En effet, pour pouvoir enseigner à des élèves des niveaux primaire, intermédiaire et secondaire, il faut obtenir un brevet d'enseignement. Les enseignants peuvent obtenir leur brevet auprès de leur association provinciale, dont les exigences d'accréditation peuvent varier d'une province à l'autre.
« Le souci de l'environnement a presque toujours fait partie de ma vie », se souvient Johanna Martin, une éducatrice environnementale qui a grandi sur une ferme ovine. Elle n'a cependant découvert sa vocation qu'après avoir assisté à une rencontre d'information sur les sciences environnementales organisée par une université ontarienne.
Tout près de 10 ans plus tard, cette femme originaire du sud de l'Ontario travaille à Whitehorse comme responsable de l'éducation environnementale pour une compagnie de recyclage. À un moment donné, on peut la trouver en train de rédiger des propositions relatives à l'achat de nouveaux équipements, d'enseigner à des directeurs d'entreprises la façon d'élaborer leur propre programme de recyclage ou de faire visiter le site d'enfouissement local. Cette diversité des tâches constitue l'un des points positifs de son travail. « J'ai l'occasion de travailler avec des gens et de me promener dans la collectivité et j'ai le sentiment de faire quelque chose, d'être utile. »
Johanna aime également le fait que son emploi lui procure beaucoup d'autonomie. Elle peut donc planifier l'éventail des activités de l'année jusqu'à l'élaboration de projets éducatifs qu'elle juge qui en valent la peine. « Je peux investir mes énergies dans ces projets et, au bout du compte, c'est ce qui fait que mes projets sont encore meilleurs. »
L'un des inconvénients de l'emploi de Johanna est la quantité astronomique de travail qu'elle doit prendre en charge, mais elle avoue que son enthousiasme pour le sujet y est pour quelque chose. « Je veux trop en faire… Je veux m'engager à fond, contribuer le plus possible à cette cause. » Pour l'heure, elle tente de rationaliser ses efforts en se concentrant sur l'élaboration de « programmes efficaces » pouvant favoriser un changement de comportement. « Jusqu'à ce jour, les intervenants de l'industrie ont beaucoup collaboré, notamment à la dissémination de l'information bien que l'information ne suffisse pas à changer les comportements ». L'objectif de Johanna n'est pas de dire aux gens ce qu'ils doivent faire, mais de les inciter à changer leurs comportements par eux-mêmes.
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