Spécialiste de la Gestion des Déchets

Laura Thomas

Je suis tombée en amour avec les mathématiques et les sciences dès le secondaire. C'est lorsque j'étudiais en vue de l'obtention d'un baccalauréat en ingénierie que mon intérêt pour l'environnement s'est développé. À la troisième année de ce programme d'études, j'ai eu la chance d'aller en Thaïlande pour une période de travail en ingénierie de l'environnement. J'ai tellement apprécié l'expérience que j'ai décidé de faire porter ma maîtrise sur l'aide internationale.

Compte tenu de cette dimension transfrontalière, j'ai inclus l'apprentissage de l'espagnol dans mes cours au choix. Dès l'obtention de mon diplôme, je me suis trouvé du travail dans le domaine de la recherche sur la gestion des déchets avec la Banque mondiale, où j'ai eu la possibilité de mettre à profit les compétences que j'avais nouvellement acquises. Au Canada, des spécialistes de la gestion des déchets sont embauchés à tous les paliers gouvernementaux, dans le monde industriel et par des cabinets de consultation en environnement. À ce jour, même si ma carrière en est encore à ses débuts, j'ai été exposée à différentes cultures et à des équipes de personnes diverses. J'ai ainsi beaucoup appris en relativement peu de temps. Lorsque je me rends compte de la situation au niveau de l'environnement dans d'autres pays, je réalise que nous avons bien de la chance chez nous.

Je suis membre de l'APEGGA (Association of Professional Engineers, Geologists and Geophysicists of Alberta). Il faut d'ailleurs être membre de l'association pour pouvoir prétendre au titre d'ingénieur dans cette province. Je suis également membre de l'International Solid Waste Management Association. Il s'agit de bonnes sources d'information qui permettent de demeurer à jour et les deux associations procurent d'excellentes occasions de réseautage, en particulier à l'occasion des congrès qu'elles organisent. Je prends aussi des cours, j'assiste à des séminaires et je lis beaucoup, de manière à toujours élargir le champ de mes connaissances et de mes compétences. Mes intérêts sont variés et j'essaie de maintenir un équilibre entre les aspects techniques de l'ingénierie et les aspects humains de l'environnement.

Les spécialistes de la gestion des déchets constateront de bonnes possibilités d'avancement et d'augmentations salariales d'ici quelques années. Une importance accrue sera accordée à une gestion environnementale responsable dans le secteur privée, au gouvernement et sur les marchés internationaux. La demande ira croissante pour des personnes qui savent allier sens des affaires et compétences techniques alors que des sociétés de partout dans le monde prendront la voie d'une saine gestion environnementale.

En matière de gestion des déchets, des résultats concrets se manifestent sans tarder. Il ne faut donc pas attendre des années après un projet de nettoyage pour en constater les bienfaits. C'est sans doute là un des aspects les plus séduisants de ce genre de travail. Si vous voulez travailler à l'échelle internationale, lancez-vous. Un conseiller à l'université m'a dit un jour, avec beaucoup d'à-propos : « Fais ce que tu aimes et le travail suivra. » J'adore ce que je fais car cela améliore la vie des gens tout en permettant à tous de profiter d'un meilleur environnement.

Même si je voyage souvent à l'étranger, je me retrouve habituellement dans un bureau 40 heures par semaine. Selon le jour ou la période de la journée, je peux être en réunion avec des clients et des collègues, me pencher sur des travaux de conception technique, rédiger des rapports ou me trouver sur le terrain. Dans ce dernier cas, il faut disposer de compétences particulières et respecter des directives de sécurité précises au niveau du transport de marchandises dangereuses, de l'échantillonnage des sols et de l'eau, ainsi que des travaux de forage et de construction. À l'étranger, la société pour laquelle je travaille tente de créer des ententes de partenariat à long terme de manière que les compétences requises pour le bon fonctionnement des systèmes adoptés puissent être transmises à la population locale. Il est très important de savoir communiquer afin de pouvoir transmettre l'information voulue aux autres membres de l'équipe, dont la culture peut être différente de la vôtre et qui peuvent parler une autre langue.

Il ne m'a pas fallu longtemps pour acquérir une expérience variée au Canada et dans le contexte des projets internationaux auxquels j'ai pris part. Ma détermination ainsi que l'enthousiasme dont je fais preuve en vue de l'atteinte des objectifs fixés sont deux choses que je peux offrir au profit de l'environnement et de l'avenir de ma profession. En continuant de travailler à des projets emballants avec des personnes hautement compétentes, je serai en mesure de me perfectionner toujours davantage et d'améliorer les conditions de vie de gens de pays en voie de développement.