Imaginez que vous êtes penché au-dessus d'un profond puits d'eau potable, enregistrant soigneusement la mesure affichée sur votre ruban électronique, qui vous indique la profondeur de l'eau dans ce puits. Vous êtes technicien ou technologue spécialiste de la qualité de l'eau et on vous a demandé de prélever des échantillons et d'analyser l'eau à partir de plusieurs puits privés dans la région. Il y a plusieurs semaines, une petite société pétrolière a foré un puits de gaz sulfureux à moins d'un kilomètre de certains de ces puits. Depuis ce temps, les propriétaires des puits se plaignent du goût et de l'odeur de leur eau et certains ont même déclaré souffrir de maux de tête, de nausées et de vomissements. En raison de ces plaintes, une étude approfondie a été commandée pour chacun de ces puits.
En tant que technicien spécialiste de la qualité de l'eau, vous avez procédé à des dizaines d'études détaillées comme celle-ci sur des puits souterrains et les eaux de surface de lacs et de cours d'eau. Vous commencez par prélever des échantillons de chacun de ces puits. Vous avez été formé pour reconnaître les odeurs indésirables dans l'eau, y compris l'odeur d'œufs pourris dont se plaignent ces résidents. Si vous pouvez sentir une odeur d'œufs pourris, vous savez que cela indique des niveaux élevés de soufre, de sulfure d'hydrogène, de bactéries du fer ou de bactéries sulfatoréductrices dans l'eau. Vous procéderez à l'analyse de la plupart de ces éléments à votre retour au laboratoire, mais le sulfure d'hydrogène pose un problème particulier. Il peut se dissoudre dans l'eau et se vaporiser. Le temps que vous retourniez au laboratoire avec les échantillons, le sulfure d'hydrogène aura donc disparu. Pour les analyses relatives au sulfure d'hydrogène, vous devrez les effectuer au puits directement. Le reste des échantillons sera analysé au laboratoire pour établir des paramètres tels que les matières totales dissoutes, la dureté, l'alcalinité, le pH et la présence d'arsenic, d'uranium, de chlore, de sodium, de plomb ou de bactéries. Cela peut vous prendre des semaines pour effectuer ces analyses, mais elles doivent être faites pour s'assurer que l'eau provenant de ces puits est salubre.
Les fonctions types varient beaucoup d'un emploi à l'autre, mais la liste qui suit donne un exemple des fonctions qu'un technicien ou technologue spécialiste de la qualité de l'eau est susceptible de remplir :
Les techniciens ou technologues spécialiste de la qualité de l'eau travaillent dans divers endroits, dont les suivants :
En laboratoire :
Au bureau :
Sur le terrain :
Il existe un certain nombre d'endroits où les techniciens ou technologues spécialiste de la qualité de l'eau peuvent trouver un emploi. Parmi eux, on compte les suivants :
Si vous êtes actuellement à l'école secondaire et que vous envisagez une carrière en tant que technicien ou technologue spécialiste de la qualité de l'eau, vous devez avoir d'excellents résultats dans les domaines suivants ou une prédilection pour ces derniers :
Dans la majorité des cas, la qualification minimale requise afin de travailler en tant que technicien ou technologue spécialiste de la qualité de l'eau est un diplôme technique.
Si vous êtes étudiant au niveau postsecondaire et que vous envisagez une carrière en tant que technicien ou technologue spécialiste de la qualité de l'eau, les programmes suivants conviennent particulièrement à la carrière à laquelle vous vous destinez :
Dans la plupart des provinces, les techniciens spécialistes de la qualité de l'eau doivent détenir une accréditation de leur association provinciale. Cette accréditation est transférable d'une province à l'autre. Pour obtenir de plus amples renseignements sur l'accréditation, consultez le site Web du Conseil canadien des techniciens et technologues.
Paul Baker adore le caractère diversifié de son travail. « Il est rare que je fasse la même chose bien longtemps », nous dit Paul, agent environnemental/technicien en qualité des eaux au service du gouvernement de l'Île-du-Prince-Édouard.
Paul est fasciné depuis longtemps par l'environnement et la propreté de l'eau. « L'environnement m'a toujours intéressé; d'ailleurs, j'ai beaucoup pratiqué la chasse et la pêche. » C'est la raison pour laquelle il s'est inscrit au programme de technologie environnementale du Holland College. Après avoir obtenu son diplôme, il a travaillé comme contractuel avant de décrocher un emploi permanent.
En poste depuis 1989, Paul a toujours hâte de commencer sa journée de travail, même si ses fonctions ne sont pas toujours faciles. Une bonne partie de ses tâches concernent les essais de puits domestiques et l'octroi de permis. Les propriétaires doivent détenir un certificat d'eau saine pour les besoins des prêteurs hypothécaires ou des acheteurs. Son bureau reçoit plus de 1 000 demandes de certificat par année. Les délais sont souvent serrés; pour les problèmes vraiment graves, il doit souvent se rendre au même endroit sept ou huit fois.
De quel genre d'essais s'agit-il? « Nous effectuons des essais de bactéries, de contamination et de coliformes totaux, ainsi que de la bactérie E. Coli provenant des matières fécales humaines ou animales. De plus, nous analysons 16 ou 17 paramètres chimiques de l'eau : nitrates, dureté, chlorures, sodium, manganèse, etc. »
Paul dit que son travail exige une bonne connaissance des eaux souterraines. « Il faut connaître le fonctionnement des puits et des installations sanitaires. De bonnes aptitudes à communiquer sont un critère important parce que je traite avec beaucoup de gens, dont certains sont très intéressants, mais d'autres très frustrés par leurs problèmes »
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